Alors qu'Antibes (3ème série), Brest (4ème série) et La Rochelle (5ème série) sont des habitués de ce genre d'épreuves, il s'agira d'une première depuis près de quinze ans pour le Art'Sport Café au Havre avec le 2ème série. Présentation.

Article de Jérôme Elhaïk 

LE CLUB. Le concept du Art'Sport Café a germé dans l'esprit d'Anthony Guesdon (seul rescapé des trois associés de départ, il dirige la structure en compagnie de son épouse) au milieu des années 2000. Cet espace de 3 500 mètres carrés, installé dans un ancien hangar à coton, présente de multiples facettes : organisation d’événements professionnels ou privés, dîner spectacle et cabaret, accrobranche indoor, aires de jeux pour les enfants, cours de danse (zumba, salsa etc.), et sport (fitness, mini-foot, padel et squash bien sûr). Président de l'association Art Sport Évènement depuis 2018, Christophe Billion décompose son projet en trois axes : « apprentissage de la discipline chez les jeunes, développement de la pratique féminine et haut niveau, ce dernier constituant une vitrine pour les deux autres en donnant envie à de nouveaux joueurs et joueuses de découvrir ce sport. »

« C'est un très bel évènement qui s'annonce ce weekend, » ajoute-t-il. « Les deux tableaux sont très relevés, et on me dit que ça représente plus de 150 matches (rires). L'objectif était aussi que le maximum de représentants du club voire de la région puissent participer, on en aurait aimé qu'il y en ait encore plus mais c'est déjà pas mal. »

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Anthony Guesdon (à gauche) et Christophe Billion (à droite) en compagnie du nouvel entraîneur du Art'Sport Café, Guillaume Duquennoy (Crédit photo : Art'Sport Café)

FLASHBACK. Quelques mois à peine après son ouverture, le Art'Sport Café avait accueilli les meilleurs joueurs et joueuses Français à l'occasion du championnat de France 1ère série en 2007, avant de remettre le couvert un an plus tard. « Ça avait été deux beaux évènements, même si avec le recul on aurait pu faire mieux si on avait eu plus de temps pour se préparer et plus d'expérience, » confie Anthony Guesdon. Thierry Lincou s'était imposé les deux fois dans le tableau masculin, alors qu'Isabelle Stoehr allait remporter ses deux derniers titres avant le début du règne de Camille Serme. Quatorze ans plus tard, le club va donc retrouver l'ambiance d'un championnat de France ce weekend. 

LA COMPÉTITION EN UN COUP D'ŒIL.

Tableau féminin : le tableau paraît très ouvert et la liste des médaillées potentielles est dès lors bien fournie. Même si elle est la joueuse la moins bien classée parmi les 29 participantes, impossible de ne pas commencer par Claire Tourbier : membre du top 50 quasiment sans interruption entre 2006 et 2015 (avec une pointe à la 22ème place en 2008) et championne de France 2ème série en 2009, la Gravelinoise a mis le squash entre parenthèses par la suite. Il est difficile de connaître son niveau actuel et l'enchaînement des matches face à de jeunes joueuses constitue une inconnue, mais son expérience et ses qualités en font forcément une prétendante au titre. Sixième de la dernière édition en décembre, Maud Bailly (ancienne championne de France +35 ans) peut nourrir des ambitions, tout comme ses coéquipières au Squash des Volcans, Marie Vassenet et sa fille Emma. Juliette Mollard (Tampon) tentera de faire mieux qu'en 2019, lorsqu'elle avait terminé quatrième. Elle composera la délégation Réunionnaise en compagnie des jeunes Amandine Le Guernic (Jardin) et Sara Bonmalais (Squash OI). Des jeunes, il y en a beaucoup dans le tableau et on aura un œil attentif sur le parcours de Noémie Brugalais (Lorient) et Clémence Pichon (Moult), 7ème et 8ème de la dernière édition, ainsi qu'Hannah Oudinet (Rennes), Joséphine Nauer (Rêve), Charlotte Piscione (Saint-Cloud), Leelou Laporte (Antibes) et Céline Romba (Ikebana). Parmi les joueuses expérimentées à suivre, on peut citer la très combative Carine Champagne (Chaville) et Emmanuelle Le Brun (Le Mans), habituée des places d'honneur dans cette épreuve.

Mathieu Benoit et sa compagne Maud Bailly (ici lors du dernier championnat de France vétérans) vont faire le déplacement en Normandie avec des ambitions (Crédit photo : Squash des Volcans)

Tableau masculin : lauréat en 2002, 2003 et 2011, Mathieu Benoit va tenter de devenir le premier homme à remporter quatre fois le championnat de France 2ème série. Celui qui joue désormais pour le Squash des Volcans arrive au Havre en confiance, ayant remporté les 6 tournois auxquels il a participé en 2022 – avec notamment des victoires références face à Yoan Autret et Aurélien Gontero. Qui pour l'en empêcher ? Quatre noms sortent du lot : le Réunionnais Oliver Lamilango est aussi talentueux qu'imprévisible, mais ses résultats cette saison (plusieurs victoires sur Mathias Grondin et Billy Paton) parlent pour lui. Quatrième de la dernière édition en décembre, le jeune Titouan Isambard (Marseille) est sur une pente ascendante et a enregistré sa première « perf » à 1ère série il y a quelques jours. S'il s'imposait, il rejoindrait son père Gurval, trois fois vainqueur comme Mathieu Benoit, au palmarès. Le Strasbourgeois Grégory Malsang sort d'un superbe championnat de France -23 ans, avec une cinquième place et des victoires sur Paul Gonzalez et Joshua Jacques Phinera, n°15 et 21 au classement national. Après avoir joué en métropole pendant de nombreuses années, Gaël Gosse est retourné en Nouvelle-Calédonie où il est le numéro 1, et a certainement dû se préparer afin de jouer les premiers rôles ce weekend. À signaler que Lamilango, Isambard et Gosse sont dans la partie de Mathieu Benoit, alors que Malsang est en bas de tableau. Derrière ces cinq hommes, de nombreux outsiders peuvent jouer les troubles-fêtes et voici une liste non exhaustive : le jeune Mattéo Carrouget (Squash des Volcans), Robin Didelot (Squash du Rêve), Antoine Herbeaux (Andrézieux), Briag Isambard (Brest), l'inusable Jean-Jacques Pineau (Vincennes) ou encore le jeune Royannais Axel Diet (15 ans), qui progresse de semaine en semaine.

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LE CLUB. Le club de l'Allée Belle-Vue, né en 1981, a eu une histoire belle et mouvementée : pêle-mêle, un grave incendie en 1989, une mise en liquidation en 2016 et entre les deux des playoffs des Interclubs N1/N2/N3 en 2005 avec 9 joueurs du top 12 mondial masculin. Aujourd'hui, la structure s'appelle Restaurant Wild Card & Riviera Squash et compte cinq actionnaires, dont le gérant Michaël Sitbon. Elle héberge le Squash Rackets Antibes, dont Kamil El Kadiri est le président depuis 2018. L'association est réputée pour son grand nombre de compétiteurs (notamment grâce à un championnat interentreprises des Alpes-Maritimes qui rassemble une quarantaine d'équipes tous les ans) et son école de jeunes. Celle-ci est encadrée par Amaury Fribourg et Alex Muller et son fleuron est Leelou Laporte, plusieurs fois championne de France en jeunes.

« Pour être honnête, ce n'est pas la compétition qu'on avait demandée en priorité, on aurait préféré les playoffs ou les interentreprises. Néanmoins, un championnat de France reste un bel événement et on accueillera les joueurs avec plaisir, en espérant qu'il fasse beau pour qu'ils puissent profiter du cadre. En plus, il y a quelques représentants de l'association dans les tableaux (NDLR : 2 hommes et 4 femmes) et on suivra leur parcours de près. » Kamil El Kadiri, président du Squash Rackets Antibes.

Pour plus d'infos, retrouvez Le club de la semaine : Riviera Squash (Antibes)

Bruno Laurent, l'un des actionnaires du Riviera Squash, en compagnie du président de l'association Squash Rackets Antibes Kamil El Kadiri (Crédit photo : Riviera Squash)

FLASHBACK. Depuis sa création, le club d'Antibes a principalement organisé des championnats de France par équipe. Il y a eu les playoffs de N3 en 1991, ceux de N1 en 2005 et 2006 comme évoqué plus haut, N2/N3 en 2018 ainsi que ses deux épreuves de prédilection : les interentreprises (10 fois) et les vétérans par équipe (7 fois, et lors du plus récent en 2020 les +35 ans s'étaient imposés à domicile). Côté individuel, Antibes a accueilli les vétérans en 1991 et plus récemment les -19 ans en 2018, avec les succès d'Edwin Clain et Ambre Allinckx.

LA COMPÉTITION EN UN COUP D'ŒIL.

Tableau féminin : quatrième du championnat de France 3ème série en 2018 puis finaliste en 2019, Maiwen Herry pourra-t-elle faire encore mieux ? La jeune joueuse de Mont-de-Marsan fera partie des prétendantes à la victoire, au même titre que d'autres ayant déjà été classées 2ème série. On peut citer Lee-Lou Hateau, 9ème de l'épreuve en 2015 mais en ayant perdu uniquement contre la future lauréate, Anna Hodapp (Strasbourg), ancienne demi-finaliste du championnat de France -11 ans et qui malgré son âge (16 ans) possède une grande expérience de ce genre de tournois ou encore une autre jeune joueuse, Lauryne Paty (Chartres). Concernant la ligue PACA, les meilleures chances reposeront sur Laurence Haddi (Cuers), ainsi que sur les Antiboises Mathilde Kerdelhue (vainqueure de la phase régionale), et Christelle Gaziello.

Finaliste il y a trois ans à Niort, Maiwen Herry (en bleu) tentera de faire encore mieux ce weekend (Crédit photo : Emmanuelle Boyer)

Tableau masculin : Même s'il ne possède pas une grosse expérience de ce genre d'épreuves, le Lillois Robin Chantry a réalisé plusieurs perfs à 2ème série ces derniers mois et fera partie des prétendants au titre. On peut également citer l'expérimenté Fabrice Collot (Annemasse), le jeune Thomas Garcia (La Ciotat), le Corse François Mattei, sacré champion de France 4ème série il y a quelques mois, le Toulousain Florian Nicolas, ancien joueur de tennis de bon niveau ayant connu une grosse progression depuis ses débuts en compétition en 2018 et l'Antibois Antony Escoda, qui aura à cœur de briller dans son club. Enfin, on aura un œil très attentif sur les performances de Nicolas Stuhlfauth : si ce dernier fait le déplacement depuis Tahiti en compagnie de Cédric Hateau (formateur très réputé dans l'hexagone, installé depuis quelques mois en Polynésie), ce n'est certainement pas pour faire de la figuration ...

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LE CLUB. Le Squash Club de Brest possède une forte identité qui lui a été donnée par celui qui l'a fondé en 1983, Yves Moineau. Cet ex-officier de la marine marchande a fait de la formation sa priorité, et a façonné de très nombreux joueurs et joueuses de haut niveau – notamment ses enfants Sarah, Léa et Arthur. C'est à ce dernier qu'il a passé le témoin il y a trois ans pour prendre une retraite bien méritée. Ancien joueur professionnel, Arthur a mis fin à sa carrière entre parenthèses en raison de soucis à la hanche, et a désormais pleinement endossé le costume de gérant de la structure. Il est notamment épaulé par Christopher Rioual, chargé de développement au sein de l'association du Squash Club de Brest depuis 2020. Cette dernière est présidée depuis le début des années 2000 par Briag Isambard, autre membre historique du club Finistérien.

« C'est un vrai plaisir d'être dans une forte dynamique et de pouvoir organiser à nouveau un championnat de France individuel. On va tout faire pour accueillir comme il se doit les compétitrices et compétiteurs. Malheureusement le champion de Bretagne et Brestois - Clément Rousseau - ne sera pas de la partie. Mais nous comptons sur les autres représentants du club, en particulier Claire Gaultier chez les femmes, pour briller et porter haut ses couleurs ! » Briag Isambard, président de l'association Squash Club de Brest.

« Aujourd'hui les opens d'1 jour ont pris le dessus, mais à Brest on a envie de relancer les tournois sur plusieurs jours et accueillir des championnats de France rentre dans ce cadre. Je trouve que cette tendance est dommageable, pour plusieurs raisons. Déjà pour la convivialité, car quand ça dure une seule journée on ne peut pas faire de soirée et on a beaucoup moins le temps d'échanger avec les gens. Ensuite, on constate que chez les jeunes, seuls les meilleurs, voire ceux qui habitent dans les grandes métropoles, ont facilement accès à la compétition avec cette formule. En ce qui me concerne, je garde de superbes souvenirs du circuit Karakal, et je connais des gens qui y participaient et ont arrêté le squash depuis mais qui m'en parlent encore. Concernant ce weekend, le 5ème et le 3ème série ont été une réussite et nous souhaitons si possible organiser ce genre de tournois tous les ans. Il y a des joueurs de tout niveau ici, et c'est toujours sympa quand des représentants du club qui reçoit participent et vont loin dans le tableau. » Arthur Moineau, gérant du Squash Club de Brest.

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Briag Isambard, Christopher Rioual et Arthur Moineau sont les hommes forts du Squash Club de Brest (Crédit photo : Squash Club de Brest)

FLASHBACK. En 1999, soit seize ans après sa création, le Squash Club de Brest avait reçu ses premiers championnats de France. En -17 ans, c'est Grégory Gaultier et Adeline Legeay qui s'était imposés, alors qu'en -19 ans, le local Romain Tenant et Laetitia Estournes étaient montés sur la plus haute marche du podium. Deux ans plus tard, le club Finistérien s'offre un nouveau titre à domicile grâce à Violaine Del Ponte au championnat de France 3ème série. Âgé de 16 ans, un certain Yann Perrin remporte le tableau masculin. Le club aura dû attendre dix-huit ans pour organiser une épreuve nationale, mais depuis trois ans il est un carrefour pour les championnats de France individuels senior : le 5ème série fin 2019 puis le 3ème série il y a quelques mois, qui avait vu la victoire d'Aurélie Gallay et Kyllian Hebbelinck.

LA COMPÉTITION EN UN COUP D'ŒIL.

Tableau féminin : la bonne nouvelle, c'est qu'il n'y avait pas eu de tableau féminin en décembre dernier à Lorient, et qu'il y aura 10 participantes à Brest. Un nom se dégage parmi elles : la Nordiste Lucile Anclin (Arbonnoise), 4ème de cette épreuve en 2019 et qui a très souvent été classée 3ème série ces dernères années. Même si elle est licenciée à Marseille, Louna Isambard (15 ans), qui a débuté très récemment en compétition, ne sera pas dépaysée : elle est la fille de Gurval et Karine, anciens membres du top 10 français qui ont fait les beaux jours du club Finistérien

Tableau masculin : 9ème en décembre à Lorient, mais en perdant uniquement contre le futur lauréat François Mattei, le jeune Florian Pichon (Rouen) peut légitimement espérer faire mieux. Également âgé de 16 ans, Mathis Ironmonger (qui a participé aux championnats de France -17 ans et 3ème série un peu plus tôt dans la saison) aura à cœur de bien faire à domicile. Des joueurs plus âgés auront également des ambitions : on pense notamment à Laurent Camy (Pau), champion de France 5ème série en 2008 puis 5ème du 4ème série il y a deux ans ou encore Éric Caillat (Grenoble), habitué des places d'honneur dans ce championnat.

Le jeune Normand Florian Pichon (ici lors de sa victoire au championnat régional) fera partie des prétendants au podium à Brest (Crédit photo : VRTS Squash) 

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LE CLUB. Créé par Robert Bonabesse, le Squash Club de La Rochelle est géré depuis une dizaine d'années par son beau-fils, Damien Habouzit. « C'est un métier autant qu'une passion, » confie celui qui avait été 42ème joueur Français en 2009. « On est tous dans le même bateau, et les relations entre la structure et l'association sont excellentes. » Celle-ci est présidée depuis 2010 par Sylvaine Fargeas alors que la tradition de club formateur est perpetuée grâce au centre d'entraînement régional, dirigé par Stéphane Brévard. En effet, c'est en partie grâce aux jeunes que la Rochelle possède l'un des plus beaux palmarès du squash hexagonal. Dans un passé récent, il y a eu Baptiste Masotti, et aujourd'hui le flambeau a été repris par Laszlo Godde ou encore Lilou Brévard-Belliot.

« Cette année est riche en événements pour le Squash Club de La Rochelle ! La compétition et la formation des jeunes ont toujours été l’âme de notre joli club de 5 courts, et nous sommes heureux d’accueillir une nouvelle fois un championnat de France. La 5ème série, c’est une interface avec la compétition pour les joueurs loisirs, ces nouveaux passionnés qui vivent le squash et découvrent l’ambiance des championnats. Dans ce contexte, nous espérons faire passer à tous un moment de compétition et de convivialité comme nous les aimons ici à La Rochelle. » Damien Habouzit, gérant du Squash Club de La Rochelle.

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Damien Habouzit est le gérant du Squash Club de La Rochelle depuis près de dix ans (Crédit photo : Squash La Rochelle)

FLASHBACK. Même s'il va accueillir le 5ème série pour la première fois, le Squash Club de La Rochelle est un grand habitué des championnats de France. Par exemple le 2ème série en 1991, 2007 et 2015, le 3ème série en 1995 et le 4ème série en 2010. Du côté des jeunes, deux futurs grands noms du squash hexagonal (Thierry Lincou et Isabelle Stoehr) s'étaient imposés en -19 ans en 1993, et ce sera le tour de Grégoire Marche et Faustine Gilles en 2009. Sa compétition de prédilection est le championnat de France Interclubs -13/-17 ans, qu'il a reçu six fois (1998, 1999, 2001, 2012, 2013 et 2017). On peut également citer les playoffs de Nationale 3, avec un titre à la clé pour l'équipe masculine locale, en 2004, et plus récemment les qualifications au championnat de France Élite en 2014 puis 2018.

LA COMPÉTITION EN UN COUP D'ŒIL.

Il y aura 28 participants ce weekend à La Rochelle. Comme d'habitude, il est très compliqué de faire des pronostics dans cette catégorie mais un nom ressort du lot à la lecture de la liste des engagés : le Valenciennois Fabrice Forsoni a quasiment toujours été 4ème série depuis qu'il a débuté la compétition en 2008, avec même une pointe à 4A en 2009 et 2015. On peut citer d'autres joueurs ayant remporté leur phase régionale - la plupart ayant également déjà été classés 4ème série : Arnaud Prades (Lyon), Charles Ménard (Auray), Jérôme Finot (Blois), Jean-Dominique Lefort (Jarville), Fabrice Sempe (La Roche-sur-Yon), Pierre Demaison (Bayonne) et Antoine Teracol (Escures). On aura également un œil sur les résultats du benjamin du tableau Louis Minebois (14 ans), coéquipier de Fabrice Forsoni au TSBV.

Sacré dans les Hauts-de-France il y a quelques semaines, le Valenciennois Fabrice Forsoni (au centre) tentera de faire de même à l'échelle nationale (Crédit photo : Ligue des Hauts-de-France)

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