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LE CLUB DE LA SEMAINE : SQUASH CLUB DE BREST

Promotion 28/05/2021

Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".

Ce quarante-troisième épisode est consacré à une structure emblématique de la discipline dans l'hexagone, le Squash Club de Brest.

Article de Jérôme Elhaïk

DE PÈRE EN FILS DEPUIS 1983

PRÉAMBULE. Le Squash Club de Brest est sans nul doute l'un des plus emblématiques de l'hexagone, ainsi que l'un de ceux dont l'identité est la plus marquée. Elle lui a été donnée par un homme, Yves Moineau. En 1983, cet ex-officier de la marine marchande a décidé de vivre de sa passion en fondant le SCB avec une priorité en tête : la formation. Après avoir façonné de très nombreux joueurs et joueuses d'excellent niveau et obtenu des résultats exceptionnels (voir PALMARÈS ET GRANDES DATES), il a pris une retraite bien méritée il y a trois ans, pour passer le témoin à son fils Arthur.

ARTHUR MOINEAU, NOUVEAU GÉRANT. « On habitait à Londres avec ma copine mais la vie là-bas coûte cher, c'était le bon moment pour rentrer en France et prendre la suite de mon père, » raconte Arthur Moineau. « Oui j'y pensais depuis longtemps. C'est sans doute pour ça que je n'ai pas été très loin dans les études, je dois dire aussi que l'école ce n'était pas trop mon truc. Même si passer des diplômes apporte des compétences (je ne dis pas du tout le contraire), en ce qui me concerne je crois plutôt aux formations courtes et à l'apprentissage sur le tas. C'est comme ça que je me suis familiarisé aux différents aspects liés à la gestion du club - par exemple la restauration, domaine auquel je ne connaissais rien au départ. » C'est dans le même esprit qu'Arthur s'était exilé une première fois Outre-Manche, à l'âge de 18 ans. « Mes sœurs y avaient été avant moi, » explique-t-il. « Mon objectif, c'était de devenir autonome et d'apprendre l'anglais. » Ses ambitions de devenir joueur professionnel étant désormais derrière lui (voir ci-dessous), Arthur a pleinement endossé le costume de gérant de la structure. « C'est vrai que mon père était focalisé sur l'aspect sportif, » explique-t-il. « Mais quand on est seul on ne peut pas tout faire, alors qu'aujourd'hui nous sommes plusieurs à travailler à temps plein, en plus de moi il y a Laurène Arzel et Christopher Rioual, salarié de l'association depuis peu. C'est indispensable pour le développement commercial, on ne peut pas s'appuyer uniquement sur le bénévolat qui est aléatoire. Auprès des adhérents, il faut insister sur le côté social : le squash est un petit monde, et on retrouve dans la plupart des clubs un esprit de famille. » 

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À Brest, le squash est une affaire de famille : Yves Moineau a transmis le flambeau à son fils Arthur, ici en compagnie de sa sœur Léa (Crédit photo : Le Télégramme)

Ce développement passe également par des activités autres que le squash, « mais toujours autour du sport, » : profitant d'un espace désaffecté, Arthur Moineau a construit une salle de 90 mètres carré destinée au yoga, au Pilates ou à la danse. « J'ai aussi le projet d'ouvrir une autre structure dans le Finistère, voire plusieurs par la suite, » confie le Brestois. À court terme, lui et son équipe sont focalisés sur la réouverture, dans un premier temps avec les jeunes depuis mercredi puis pour tout le monde le 9 juin. Lorsqu'on l'interroge sur la façon dont il a vécu les quinze derniers mois, il répond que « ça n'a pas été trop difficile à vivre, pour plusieurs raisons. Déjà, le club avait besoin d'un coup de jeune et on a fait beaucoup de travaux (la salle de danse ainsi que les vestiaires, les parquets etc.). Je crois que je n'ai jamais autant bossé (rires) ! Ce qui m'a manqué c'est de voir les gens, et je crois qu'ils ne vont pas reconnaître le club ... Ensuite, les aides ont été les bienvenues, même s'il y aura peut-être un retour de bâton plus tard. Je crois qu'avec notre taille, on rentrait dans les bonnes cases, c'est sans doute plus compliqué pour ceux qui ont des loyers très importants. » En parlant de case, on peut ranger Arthur Moineau dans celle des optimistes quant à la reprise de l'activité. « Je suis extrêmement confiant, » s'enthousiasme-t-il. « Aujourd'hui, les gens ont de moins en moins envie de faire un sport collectif et de s'engager pour une saison, et des disciplines comme la notre peuvent en profiter. Je ne veux pas faire de pronostics concernant les licences car c'est un autre débat, mais je pense que le squash loisir va repartir très fort rapidement. »

ARTHUR MOINEAU, TOUJOURS JOUEUR. « Mes parents passaient beaucoup de temps au club, et du coup moi aussi, » raconte Arthur Moineau lorsqu'on évoque ses premiers pas sur un court. « J'ai dû commencer à 5 ans, et j'ai également joué au foot jusqu'à l'âge de 13 ans, pour être avec mes potes. C'est aussi la raison pour laquelle je jouais au squash, ça n'était pas une passion au début. Je me souviens qu'on était une petite bande à faire les tournois du Karakal Tour Ouest, c'était sympa. » Formé bien sûr par son père Yves (« J'ai aussi appris certaines choses seul de mon côté, » précise-t-il), le jeune Arthur commence à avoir de bons résultats en benjamins, avec une médaille de bronze au championnat de France. « Quand c'est le cas, ça encourage à continuer, » rigole-t-il. « Pour être honnête, au départ je ne savais même pas qu'il y avait des équipes de France jeunes, mais ça a été une fierté d'en faire partie. » Outre plusieurs médailles continentales avec les Bleuets, Arthur Moineau va connaître la consécration avec un titre de champion de France -19 ans, alors que Lucas Serme lui avait barré la route dans les catégories inférieures. « Il y a eu des bons et des mauvais moments, principalement des blessures, » raconte-t-il à propos de son parcours en jeunes. « J'en garde néanmoins un excellent souvenir, en particulier des championnats du monde -19 ans : c'est là que les matches sont denses physiquement et qu'on se rapproche du jeu pratiqué en senior. De plus, on est très bien entouré en junior, bien plus que lorsqu'on se retrouve professionnel ... »

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Parmi les meilleurs souvenirs de son parcours en jeunes, Arthur Moineau (ici face à Abdulla Al Tamimi) évoque les championnats du monde junior (Crédit photo : SquashSite)

Comme évoqué plus haut, Arthur est parti à Nottingham à 18 ans, et c'est là-bas qu'il a compris qu'il voulait être joueur professionnel. « À mon retour, j'ai contacté les entraîneurs nationaux pour intégrer le pôle France à Aix-en-Provence. J'ai beaucoup progressé et je commençais à avoir des résultats intéressants, malheureusement j'ai eu une blessure assez importante à la cheville. » Après un deuxième exil, cette fois-ci dans la banlieue Londonienne, c'est une arthrose de la hanche qui va le forcer à mettre un terme définitif à ses ambitions, en 2016. « Je n'ai pas de regrets, disons que j'aurais bien aimé voir jusqu'où j'aurais pu aller, » confie Arthur Moineau. Aujourd'hui âgé de 28 ans, il n'a pas complètement rangé ses raquettes. « Je voulais m'y remettre sérieusement, mais la crise sanitaire a été un gros coup d'arrêt. Dès le 9 juin, je retourne sur le court (rires). J'aimerais bien me qualifier à nouveau pour le championnat de France Élite, et je vais commencer par faire l'open national dans le nouveau club de Lille, fin août. Je n'oublie pas non plus l'équipe de Nationale 1, c'est pour être compétitif que j'ai continué à m'entraîner au fil des années. On est toujours motivés, et avec l'apport de deux ou trois recrues, pourquoi ne pas essayer d'aller chercher le titre ? »

L'ASSOCIATION

Outre les Moineau, une autre famille a marqué l'histoire du Squash Club de Brest. Alors que Gurval Isambard (ainsi que sa femme Karine et leurs enfants) ont quitté le Finistère pour s'installer à Marseille il y a quelques années, son frère Briag est président de l'association depuis si longtemps qu'il avoue ne plus se souvenir du nom de son prédécesseur. Il avait à peine plus de vingt ans lors de sa prise de fonction au début des années 2000 (« il fallait quelqu'un pour épauler Yves Moineau, »), mais ne ressent aucune lassitude. « Comme dans mon travail, ce qui m'intéresse ce sont les projets, et ici il y en a toujours eu, » confie ce responsable de domaine informatique. « Le bureau a évolué au cours de mes différents mandats. Le plus important est que je ne sois pas seul et que de nouvelles personnes s'investissent, comme c'est le cas en ce moment pour Pauline Even. » Petit retour en arrière : pour les frères Isambard, l'aventure a commencé au début des années 80 à Flers lorsque leur père, journaliste de profession, fait un article sur l'inauguration du club de squash local. « Gurval a débuté là-bas, moi j'étais trop jeune, » raconte Briag. « Nous avons emménagé à Brest en 1986, et j'ai tapé mes premières balles quelques années plus tard. » Après avoir pratiqué d'autres sports (football, handball, tennis de table), il se consacre uniquement au squash. Les résultats sont au rendez-vous, avec notamment une médaille de bronze au championnat de France (« en -14 ans, si je me souviens bien ... ») et une intégration précoce aux équipes senior du SCB, présentes au niveau national depuis 1991. Pour Briag Isambard, cette performance s'explique facilement. « Yves Moineau est un passionné, qui adore la formation. Les équipes ont toujours été composées d'un socle de joueurs et joueuses du club – dont un bon nombre ont été première série (voir PALMARÈS ET GRANDES DATES) - et je crois que c'est le secret de cette réussite sur la durée. » Son fondateur étant un adepte du squash britannique, ce n'est pas un hasard si le SCB a fait exclusivement appel à des renforts venus d'outre-Manche lors de ses années en Nationale 1. Jusqu'à ce retour tant attendu dans l'élite en 2018, et l'arrivée dans l'effectif Finistérien de l'Égyptien Omar Mosaad (ancien n°3 mondial et vice-champion du monde en 2015). « Le courant est très bien passé avec lui, » confie Briag Isambard. « Si nous avons pu recruter un tel joueur, c'est grâce au soutien de nouveaux sponsors, qui sont de véritables passionnés. Du coup, c'est un peu frustrant qu'en raison de la crise sanitaire, ils n'aient pas encore pu voir l'équipe évoluer à domicile. On espère que ça pourra se faire rapidement ... »

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Briag Isambard est président de l'association Squash Club de Brest depuis près de 20 ans (Crédit photo : Le Télégramme)

Au-delà de l'aspect sportif, le Squash Club de Brest a entamé depuis trois ans une mutation sur le plan structurel. Tout d'abord au niveau de la gérance avec le passage de témoin entre Yves Moineau et son fils Arthur (évoqué plus haut). « Ce dernier amène une nouvelle vision, » témoigne Briag Isambard. « Yves était focalisé sur le sportif, alors qu'Arthur essaie davantage de faire du club un lieu de vie sociale – par exemple en ouvrant une salle de danse, ou en mettant en place une collaboration avec des brasseurs locaux. » Il y a également du changement au sein de l'association, avec l'embauche de Christopher Rioual (voir ci-dessous) en tant que chargé de développement. « C'est le début d'une nouvelle dynamique, » précise son président. « Il va s'occuper de plein de choses : les entraînements, que ce soit les groupes loisirs mixtes ou les jeunes, les tournois internes, l'initiation d'autres publics au squash etc. Prendre un salarié, c'est un risque et on passe dans une autre dimension, notamment au niveau du budget. Néanmoins, c'est indispensable pour développer une association. » Après une année très compliquée, tous les acteurs du club se projettent sur la réouverture, effective depuis avant-hier avec le retour de l'école de jeunes. « On espère toujours accueillir le championnat de France 3ème série, et il y aura aussi des stages jeune de la ligue de Bretagne, » précise Briag Isambard. « Arthur et moi avons confiance quant au fait que les gens reviennent. De manière plus globale, l'enjeu des prochains mois sera de moderniser l'image du squash, et de lui donner plus de visibilité. C'est un sport qui a beaucoup de qualités, mais il faut les mettre en avant via la communication. La majorité des pratiquants sont des joueurs loisirs, et leur unique préoccupation est la vie de leur club. Il faut aussi garder à l'esprit que dans la société actuelle, les gens veulent le plus de souplesse possible dans leurs activités : notre discipline peut parfaitement répondre à cette demande, et sans doute faut-il insister là-dessus. »

UN NOUVEAU VISAGE

Depuis septembre 2020, Christopher Rioual est chargé de développement au sein de l'association du Squash Club de Brest. Une reconversion en forme de retour aux sources, pour celui qui avait découvert la discipline au sein de la structure Finistérienne au début des années 90, et fait partie de l'école de jeunes dirigée par Yves Moineau. De la même génération que Briag Isambard, il a eu de bons résultats au début des années 2000 (médaille de bronze au championnat de France 4ème série puis entrée dans le top 300 national) avant de mettre le squash entre parenthèses. « J'ai quitté la région à 25 ans pour raisons professionnelles, et je n'ai pas joué du tout pendant une dizaine d'années, » indique-t-il. « J'ai repris récemment lorsque je suis revenu à Brest, entre temps Yves avait transmis le flambeau à son fils Arthur. » Sur le plan professionnel, Christopher Rioual avait pour projet d'ouvrir une salle de laser game, « mais ça n'a pas abouti en raison de la crise sanitaire. Arthur et Briag Isambard étaient au courant, et m'ont proposé le poste de chargé de développement. Je dois avouer que j'ai été très surpris. Mais j'avais déjà fait de l'animation bénévolement au sein du club, et ils ont dû penser que j'avais les compétences. C'est quelque chose qui était dans un coin de ma tête depuis quelques temps, cependant il y avait des gens en place ici et je ne m'imaginais pas le faire ailleurs qu'à Brest. »

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Christopher Rioual et l'école des jeunes ont repris le chemin des courts depuis mercredi (Crédit photo : Squash Club de Brest)

Après quelques mois de chômage partiel, crise sanitaire oblige, il va bientôt reprendre les missions entamées à la rentrée 2020-2021. « Il y a les cours que nous avons mis en place pour les femmes, et bien sûr l'encadrement de l'école de jeunes (aux côtés d'Arthur, sachant qu'Yves, qui est à la retraite, donne encore un coup de main). En reprenant le squash, j'ai constaté que sa population était vieillissante et il faut faire des jeunes une priorité. Ici, nous en avons une trentaine, ce qui est un bon début. Je crois que notre force est d'être un club familial, on est proches des enfants ainsi que des parents. À titre personnel, j'ai commencé la formation pour le CQP, que j'espère obtenir en fin d'année, et à plus long terme j'aimerais passer le DEJEPS. Concernant mon emploi, le risque pour l'association est mesuré car il bénéficie d'une aide de l'ANS (Agence nationale du sport), au départ pendant deux ans mais avec une année supplémentaire en raison de la crise sanitaire. L'objectif est donc de le pérenniser : ça passe également par la recherche de subventions et de partenaires, l'une de mes autres missions. »

PALMARÈS ET GRANDES DATES 

☛ En 1999, soit seize ans après sa création, le Squash Club de Brest avait reçu ses premiers championnats de France. En -17 ans, c'est Grégory Gaultier et Adeline Legeay qui s'était imposés, alors qu'en -19 ans, le local Romain Tenant et Laetitia Estournes étaient montés sur la plus haute marche du podium.

☛ Deux ans plus tard, le club Finistérien s'offre un nouveau titre à domicile grâce à Violaine Del Ponte au championnat de France 3ème série. Âgé de 16 ans, un certain Yann Perrin remporte le tableau masculin.

☛ Le Squash Club de Brest devra attendre dix-huit ans pour organiser une épreuve nationale : fin 2019, le Nordiste César Vallez remporte le championnat de France 5ème série.

☛ Le club a également reçu des tournois du circuit international : tout d'abord féminins en 2003 et 2004, et ce sont la Française Isabelle Stoehr (n°18 mondiale) et l'Anglaise Dominique Lloyd-Walter (n°30) qui s'étaient imposées. En 2015, c'est une nouvelle victoire Britannique grâce à Joel Hinds (n°89) aux dépens de son compatriote Mark Fuller, qui a joué pour le club Finistérien pensant plusieurs années.

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Joel Hinds avait remporté l'open international de Brest en 2015 (Crédit photo : squashinfo.com)

Nous vous présentons ci-dessous le palmarès du club de Brest, l'un des plus riches du squash hexagonal.

☛ Impossible de ne pas commencer par les équipes, qui constituent l'emblème du SCB et le représentent au niveau national sans interruption depuis 1991. Cette histoire de 30 ans avait connu son sommet en 2009, avec un double titre de champions de France Nationale 2, hommes et femmes. « C'est un très grand souvenir, une forme d'apothéose même, d'autant plus qu'ils ont été obtenus avec une grande majorité de joueurs et joueuses formés au club, et qu'une deuxième équipe masculine était présente aux playoffs de N2 cette année-là, » confie Briag Isambard. Les filles avaient également été titrées en N3 la saison précédente et ont évolué pendant quelques années dans l'élite avant l'arrêt de l'équipe, pour cause de départ de ses joueuses sous d'autres cieux. De leur côté, les garçons ont de nouveau remporté l'or en N2 en 2015, et ont connu plusieurs passages en N1 dans les années 2000. Remontés une nouvelle fois en 2019, ils n'ont pu en profiter que le temps d'une demi-saison, crise sanitaire oblige.

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L'équipe féminine de Brest (Ashley Tidman, Léa et Sarah Moineau et Karine Isambard) a évolué en Nationale 1 au début des années 2010 (Crédit photo : Le Télégramme)

☛ Le premier titre national pour le SCB est arrivé en 1993 au championnat de France Omnium (autrement dit des non-classés), avec Pascal Floch, une joueuse qui atteindra la 11ème place nationale par la suite. Plusieurs autres représentants du club vont remporter des championnats de France senior par la suite : en 4ème série, Anne Le Pabic (2003) et Delphine Scaion (2009), en 3ème série, Pierre-André Loaëc (1999) et Violaine Del Ponte (2001), en 2ème série, Léa Moineau (2013), et en universitaire, Mathieu Favennec (2017).

☛ Sur les dix-sept titres nationaux individuels au palmarès du SCB, cinq sont à mettre sont au crédit de Gurval Isambard : lauréat en universitaire en 1999, il a été trois champion de France 2ème série (en 1995, 1997 et 2007). Deux ans plus tard, il met fin à l'hégémonie de Thierry Scianimanico, vainqueur des sept éditions précédentes du championnat de France +35 ans. En 2004, il avait non seulement atteint la 7ème place du classement national, mais aussi terminé 5ème du championnat de France 1ère série (seulement battu par Grégory Gaultier en quart de finale).

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Avec cinq succès en championnat de France individuel et deux en Interclubs, Gurval Isambard est le joueur le plus titré de la riche histoire du Squash Club de Brest (Crédit photo : Le Télégramme)

☛ Respectivement formés à Morlaix et Lorient, Romain Tenant et Ashley Tidman ont également été champions de France de junior lors de leur période Brestoise, en 1999 et 2009 (le premier cité s'est également imposé deux fois en universitaire). Ils ont également fait partie des équipes de France jeunes, et même senior pour Tenant : en 2000, il faisait partie du groupe (avec Thierry Lincou, Grégory Gaultier, Renan Lavigne et Jean-Michel Arcucci) qui a emmené la France en finale du championnat d'Europe pour la première fois.

☛ Après plusieurs accesssits dans les catégories inférieures, Arthur Moineau avait remporté le championnat de France -19 ans en 2011, aux dépens de Damien Volland. L'actuel gérant du club a connu de nombreuses sélections en équipe de France jeunes, avec plusieurs médailles à la clé : l'argent au championnat d'Europe -17 ans, et le bronze en -19. Il a également disputé deux championnats du monde junior en 2011 et 2011, et évolué pendant plusieurs années sur le circuit international, atteignant la 141ème place mondiale en 2014. Cette année-là, il avait croisé la route de Paul Coll, qui n'était pas encore Superman ... « J'aurais bien aimé pouvoir dire que je l'avais battu, mais je n'y étais parvenu même si j'avais fait un bon match, » rigole-t-il aujourd'hui. Arthur Moineau a également atteint le top 10 français, et fait partie d'un groupe fourni à avoir représenté le SCB au championnat de France Élite avec sa sœur Léa mais aussi Gurval Isambard, Romain Tenant, Ashley Tidman et tout récemment Laouenan Loaëc.

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Après plusieurs accesssits dans les catégories inférieures, Arthur Moineau avait remporté le championnat de France -19 ans en 2011 (Crédit photo : SiteSquash)

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Rendez-vous la semaine prochaine pour le quarante-quatrième numéro du "Club de la semaine". 

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