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LE CLUB DE LA SEMAINE : SQUASH DES CÈDRES (LE MANS)

Promotion 15/09/2021

Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".

Pour ce quarante-neuvième épisode, on prend la direction du Mans avec un coup de projecteur sur l'emblématique club des Cèdres.

Article de Jérôme Elhaïk

Situé dans un cadre verdoyant à quelques minutes du centre-ville du Mans, le club des Cèdres a été construit en 1985. Au départ axé uniquement sur le tennis, il a su constamment évoluer au fil des années, pour devenir aujourd'hui un véritable centre de loisirs multi-activités dont la philosophie est fondée sur « le côté ludique, la convivialité et la liberté. » Cette structure s'étendant sur 6 500 mètres carrés compte 9 courts de squash, 8 de badminton, 3 de padel et 4 terrains de foot à 5.

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Niché dans la campagne Mancelle, le club des Cèdres s'étend sur plus de 6000 mètres carrés (Crédit photo : Club des Cèdres)

L'UNION FAIT LA FORCE

Depuis 2016, c'est un trio qui est la tête du club des Cèdres. Présentation.

JESSONE DEFEZ (43 ANS). Parmi les trois co-gérants actuels du club des Cèdres, Jessone Defez est le plus ancien. « Je suis arrivé ici comme joueur de tennis, puis je me suis rapidement mis au squash, en 2001, » raconte celui qui même s'il n'a pas le pédigrée de ses deux acolytes, avait néanmoins atteint le top 100 national en 2015. Dans les années 2000, il occupe le poste de président de la ligue des Pays de la Loire (« c'est vrai que c'est rare de prendre cette fonction après aussi peu d'années dans un sport, cela dit ça m'a permis de découvrir le milieu associatif, » sourit-il) et son investissement va se matérialiser d'une autre manière à la fin de la décennie : en compagnie de Benoît Letourneau, qui a formé de nombreuses graines de champions dans la Sarthe (voir plus loin Palmarès et grandes dates), il devient co-gérant du club des Cèdres. « Auparavant, j'étais chef de projet chez Phillips, c'était donc un virage à 180 degrés mais les reconversions professionnelles sont de plus en plus fréquentes, » confie-t-il. « Ce n'est pas quelque chose que j'avais prévu, d'un autre côté j'avais toujours gravité dans le monde du sport. » En 2016, Benoît Letourneau décide de quitter le club et de vendre ses parts, et Jessone Defez se met en quête d'un nouvel associé. C'est finalement un trio qui va se constituer avec Yoan Autret et Thomas Reboul, passés quelques années auparavant par le pôle espoirs hébergé au sein de la structure.

YOAN AUTRET (29 ANS). « Quand on est joueur de squash, c'est un peu un rêve d'avoir son propre club, d'autant plus quand c'est celui dans lequel on a passé son adolescence, » raconte Yoan Autret. Ce dernier a démarré à quatre ans en Guyane, avant de continuer à pratiquer lorsque ses parents reviennent en métropole. À 13 ans, il intègre le pôle espoirs du Mans. « J’étais le plus jeune à l’époque, au début j'ai pris pas mal de roustes, » se souvient-il. « Les autres n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de jouer avec moi, mais je me suis mis rapidement au niveau. » Même s'il dispute un championnat d'Europe avec l'équipe de France -17 ans (aux côtés de Mélissa Alves, Ashley Tidman, Damien Volland et Arthur Moineau), Yoan estime rapidement qu'il n'a pas le niveau pour devenir joueur professionnel. Une fois son bac en poche, il va faire partie des pompiers de Paris pendant quatre ans. « Je m'y plaisais beaucoup, je n'avais pas l'intention de partir, » affirme celui qui avait atteint la 21ème place nationale au début des années 2010. « Quand Benoît Letourneau a décidé de vendre ses parts, on a discuté du rachat avec Jessone, au début sur le ton de la rigolade puis de fil en aiguille c'est devenu sérieux. Ensuite Thomas est venu se greffer au projet, et comme on s'entendait très bien tous les trois on s'est lancés. Avec le recul, c'était sans doute un peu tôt pour moi, mais c'était une opportunité à saisir. »

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Thomas Reboul, Jessone Defez et Yoan Autret (respectivement premier, deuxième et cinquième en partant de la gauche, ici en compagnie de leurs trois salariés) co-dirigent le club des Cèdres en parfaite harmonie (Crédit photo : Club des Cèdres)

THOMAS REBOUL (32 ANS). Avant avoir débuté à Tours sous la houlette de Jean-Luc Bonetat, Thomas Reboul intègre le pôle espoirs du Mans à 15 ans. Même s'il fait partie des meilleurs jeunes de sa génération, il est barré par des joueurs comme Grégoire Marche et Florent Pontière, et ne connaîtra pas de sélection en équipe de France. « Comme Yoan, je n'ai jamais eu l'ambition de devenir pro, » confie-t-il. « Après le bac, je me suis orienté vers la filière STAPS tout en m’occupant de l’école de squash au Mans. J’ai eu ma licence et mon Brevet d’État, puis j’ai eu une offre d’emploi à Chartres et ai donc arrêté en Masters. » En 2013, il revient aux Cèdres afin de prendre en charge la section mini 3 raquettes, alors que Benoît Letourneau souhaite consacrer davantage de temps au pôle espoirs. Après le départ de ce dernier trois ans plus tard, Jessone Defez et Yoan Autret lui soumettent l'idée de former un trio à la tête de la structure. « Pour être honnête, je n'avais pas du tout envisagé de tenir ce rôle un jour, j'étais focalisé sur l'enseignement, » ajoute l'ancien n°20 français. « Mais après avoir longuement réfléchi, j'ai décidé d'accepter. »

SUR LA MÊME LONGUEUR D'ONDE. Sans se concerter, c'est l'expression utilisée par Jessone Defez, Thomas Reboul et Yoan Autret lorsqu'on les questionne sur le fonctionnement de leur trio. « On n'est pas toujours d'accord sur tout, bien entendu, mais on échange nos idées et on est ouverts à celles des autres, » explique le dernier cité. « Jessone est actionnaire majoritaire, néanmoins c'est un argument qu'il n'a jamais utilisé une seule fois. » Cette harmonie repose, entres autres, sur une bonne répartition des tâches. « Même si en tant qu'entraîneur, Thomas est davantage sur le terrain, il s'implique de plus en plus dans d'autres domaines, par exemple l'accueil de la clientèle. Jessone et moi nous partageons les tâches administratives (gestion des salariés, comptabilité etc.). C'est sûr qu'on ne compte pas nos heures de présence au club, mais ce n'est pas comme si on travaillait à l'usine. On reçoit des gens qui viennent passer un bon moment, et avec lesquels nous avons des liens privilégiés pour la plupart. »

LE MOUVEMENT PERMANENT

DES PARIS GAGNANTS. « Ça a toujours été dans l'ADN du club d'évoluer, on est simplement dans la continuité, » analyse Yoan Autret lorsqu'on évoque les transformations vécues par la structure depuis cinq ans. « Notre objectif est certes d'ajouter de nouveaux sports, mais aussi de développer les activités existantes. Dans le cas du badminton, la révision à la baisse des tarifs à la séance ainsi que le changement de revêtement – qui se rapproche maintenant de celui utilisé pour le padel – se sont avérés très bénéfiques. » « Même dans le secteur du sport, on travaille avec des produits qui ont des cycles de vie, » affirme Jessone Defez, qui s'appuie sur son expérience d'ancien chef de projet. « Il n'y a pas de secret, il faut s'intéresser à ce qui se fait ailleurs, et prendre des infos un peu partout. » En raison de sa rentabilité très insuffisante, le tennis a progressivement disparu, pour faire place au foot à 5. « C'était un pari, car à priori la clientèle est très différente de celle des sports de raquette, considérée comme plutôt BCBG. Il s'est avéré gagnant, et c'est une activité qui marche fort. » Plus récemment, c'est le padel qui a fait son apparition. « On n'a pas osé se lancer tout de suite, » témoigne Jessone Defez, « mais finalement on s'est accordé le droit de se tromper. » Ils n'ont pas eu besoin : le club des Cèdres compte aujourd'hui trois courts, a accueilli plusieurs tournois homologués (dont son deuxième P500 le weekend dernier) et ses gérants sont devenus des adeptes. « Même si c'est moins intense et qu'on est davantage dans la retenue, il y a quelques similitudes avec le squash, » estime Yoan Autret. « Il faut faire le moins de fautes possibles, et un échange n'est jamais fini même lorsqu'on est difficulté. Néanmoins, je ne pense pas qu'il y ait de concurrence, en tous les cas ici on observe que les pratiquants du padel viennent largement plus du tennis que du squash. »

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Le club des Cèdres et ses gérants ont décidé de miser sur le padel il y a trois ans, et la réussite est au rendez-vous (Crédit photo : Club des Cèdres)

TOURNÉS VERS L'AVENIR. « Le nombre d'entrées dans le club ne cesse d'augmenter, on est aujourd'hui à 80 000 par an, » se félicite Jessone Defez. « Incontestablement, la clé de la réussite est d'être une structure multi-activités. La meilleure pub pour les sports de raquettes repose sur le brassage de gens que génère le foot en salle, et d'ailleurs on observe qu'il existe une passerelle entre les deux. Comme on le disait précédemment, il faut constamment évoluer et c'est pour ça qu'on a continué à investir, même pendant la crise sanitaire. » Même si le club des Cèdres a traversé des moments difficiles, comme toutes les structures privées, Yoan Autret estime que le fait d'être propriétaire des murs est « un avantage indéniable. Ça avait bien repris après la dernière réouverture, puis la mise en place du pass sanitaire a été un gros frein, notamment pour le foot, mais les choses se sont normalisées maintenant que la grande majorité de la population est vaccinée. Ça va bientôt faire deux ans que ça dure, on espère que le pire est derrière nous. » Tournés vers l'avenir, lui et ses camarades ont d'ores et déjà fixé les dates des tournois loisirs mensuels, où les membres ont le choix entre squash, padel et badminton. « Ensuite, tout le monde se retrouve autour d'un repas. Notre objectif, c'est que les gens se sentent bien ici et qu'il y ait un sentiment d'appartenance au club. »

LE SQUASH EST TOUJOURS LÀ

DU CHANGEMENT DANS LA CONTINUITÉ. « Vu de loin, on a peut-être une impression contraire car on est moins présents sur le volet des compétitions, cependant l'activité squash est en hausse au club des Cèdres, » affirme Jessone Defez. « Il y a quelques temps, tout était axé autour des compétiteurs et des abonnés, mais ça ne peut pas fonctionner dans une structure avec autant de courts. Aujourd'hui, on propose davantage de choses pour les joueurs loisirs et ça porte ses fruits. Même si nous sommes tous les trois des passionnés de squash, si ça n'était pas rentable on aurait l'obligation d'être pragmatiques ... » On n'en est évidemment pas là, et les trois co-gérants ont même pris les rênes de l'association, suite à la démission de l'ancien bureau. « On souhaitait absolument qu'elle perdure, » confie celui qui en est le président, mais par obligation. « Si quelqu'un voulait reprendre le flambeau, je lui laisserais volontiers ma place et il ferait sûrement mieux que moi. Malheureusement, c'est compliqué de trouver des bénévoles à l'heure actuelle. » En attendant, les Cèdres vont accueillir plusieurs opens régionaux d'1 jour en 2021-2022 (dont le premier le 3 octobre) et normalement un national l'été prochain. Les équipes masculine et féminine repartiront également en Nationale 2, les garçons étant renforcés par le retour du jeune Léo Blin, après son passage au centre d'entraînement de La Rochelle.

UN CLUB, UN COACH. « J'étais réticent au départ, mais désormais j'accueille la clientèle deux matinées par semaine et ça me plaît, » confie Thomas Reboul. Également responsable du cordage et de la boutique, il reste néanmoins avant tout un entraîneur de squash, qui aime être confronté à tous les types de publics. « J'enseigne aussi le badminton en loisir, et peut-être le padel à l'avenir, on verra. » Un volet important de son activité repose sur la section mini 3 raquettes, au sein de laquelle des enfants de 4 à 7 ans apprennent les fondamentaux du squash, du tennis et du badminton via une démarche ludique et variée. Concernant l'école de squash proprement dite, pour les jeunes plus âgés, Thomas Reboul constate une baisse des effectifs depuis quelques années. « Pour l'instant, j'en ai environ 25 cette saison, et il n'y a pas beaucoup de nouveaux. Je trouve que c'est de plus en dur d'amener les enfants vers la compétition. Lorsqu'on débute on peut être amené à perdre beaucoup de matches, mais ça fait partie de l'apprentissage. Cette évolution est à l'image de la société en général, où on évite au maximum de mettre les enfants en échec scolaire. Un entraîneur doit donc savoir s'adapter. Il faut y aller en douceur, et commencer par organiser des petits tournois internes pendant les entraînements, pour ceux qui le souhaitent. »

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Thomas Reboul, ici en compagnie de Marius Blin après son titre de champion de France -11 ans en 2018 (Crédit photo : Asso Squash des Cèdres)

Alors que Marius Blin, champion de France -11 ans en 2018, s'est tourné définitivement vers le foot, le coach Sarthois se félicite de la progression récente de Marius Duvacher. « Il est ultra-motivé, et je l'entraîne 3 fois par semaine. Récemment, il s'est même déplacé tout seul, en train, sur plusieurs tournois à Nantes, La Baule et à Lille. » Neuvième du championnat de France -15 ans pour sa première année dans la catégorie fin 2019, le gaucher aurait pu avoir des ambitions en 2020-2021 si la compétition avait eu lieu à la date prévue, mais il a désormais franchi la limite d'âge. « Du coup, avec le report il sera en -17 ans fin octobre à Lille et ce sera compliqué. Ce n'est que partie remise. » Le jeune Manceau n'aura pas trop longtemps à attendre, puisque la prochaine édition aura lieu dès le printemps 2022.

PALMARÈS ET GRANDES DATES 

☛ Le club des Cèdres possède une histoire très riche en matière d'organisation de compétitions. Elle avait commencé dès l'ouverture de la structure avec le championnat de France 2ème série en 1986. D'autres suivront au fil des années : en premier lieu, le 1ère série en 1993, lors duquel Julien Bonetat avait remporté son unique titre, mais aussi les universitaires en 1990 et 92, le 2ème série à nouveau en 1992 (avec la victoire d'un certain Thierry Lincou, âgé de 16 ans), 1998 et 2000, et le 3ème série en 2005. Du côté des jeunes, Grégory Gaultier faisait partie des vainqueurs lors des championnats de France -17/-19 ans organisés dans la Sarthe en 2001.

☛ Dans les années 2010, le club et l'association Squash des Cèdres ont continué à recevoir de gros évènements. À commencer par le championnat de France -13/-17 ans en 2011, qui avait sacré Baptiste Masotti et Marie Stéphan chez les plus âgés. L'année suivante, l'open national féminin de rentrée est remporté par Laura Pomportes. Place de nouveau aux jeunes en 2013, avec le tournoi des 5 Nations. Comme d'habitude, l'Angleterre avait réalisé le doublé, alors que les Bleuets avaient décroché l'argent en -15 et le bronze en -13 ans. En juin 2014, Mulhouse réalise un deuxième doublé hommes-femmes consécutif aux playoffs des Interclubs (Nationale 1, 2 et 3), alors que le club des Cèdres reçoit le gratin du squash : national (Grégory Gaultier, Thierry Lincou, Camille Serme, etc) mais aussi international avec James Willstrop, Laura Massaro ou encore Simon Rösner. Changement de décor un an plus tard avec le championnat de France vétérans, épreuve phare du calendrier hexagonal. Parmi les lauréats, on trouvait cette année-là Renan Lavigne et Frédéric Canot. Ces dernières années, les Cèdres se sont focalisés sur l'open national masculin, qui a lieu entre 2016 et 2019, avec en point d'orgue une finale d'anthologie lors de la première édition. Dans une chaleur étouffante, Mathieu Castagnet avait fait plier Lucas Serme après 1h30 d'un combat acharné.

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Lors de la première édition du tournoi national Audi Le Mans en 2016, Mathieu Castagnet et Lucas Serme avaient offert une fantastique finale au nombreux public (Crédits photo : Vincent Durfort)

☛ Côté palmarès, les premiers à apporter un titre national au club Sarthois ont été Mathieu Fort (4ème série) et Nathalie Emery (3ème série), en 2002. Rodolphe Bigot prendra ensuite le relais, avec trois titres consécutifs de champion de France universitaire en 2003, 2004 et 2005. On peut également citer Jocelyn Martin et Emmanuelle Le Brun, qui avaient réalisé le doublé au championnat de France 3ème série en 2010.

☛ Du début des années 2000 jusqu'à la fermeture du pôle espoirs en 2015, le travail de formation de Benoît Letourneau s'est matérialisé par de très nombreux titres. Le premier à se distinguer fût Mathieu Castagnet, champion de France -17 ans en 2003, deux fois titré en -19 ans en 2004 et 2005, et même double vice-champion d'Europe junior (individuel et par équipe) en 2004. Il partira ensuite au pôle France d'Aix-en-Provence, avant de faire une carrière qui le mènera jusqu'à la 6ème place mondiale en 2016. Alors que Coline Aumard a décroché son seul titre de championne de France pendant sa période Mancelle (en -17 ans, en -2006), Cyrielle Peltier les accumulés de 2003 à 2008 (-11 ans, -15 ans deux fois et -17 ans). On peut également citer Ferdinand Conty, auteur d'un triplé -11/-13/-15 entre 2005 et 2009, ainsi que le regretté Enzo Corigliano - disparu il y a quelques mois, un tournoi en sa mémoire a lieu ce weekend à Nantes. Arrivé dans la Sarthe au début des années 2010, le Néo-Caledonien fût champion de France -15 ans en 2012 (puis -17 ans en 2014 et -19 ans en 2015, alors qu'il était encore membre du pôle espoirs mais qu'il était licencié à Rezé et Vincennes, respectivement). D'autres jeunes ont également été sacrés champions de France lors de leur passage dans la Sarthe, tout en représentant d'autres associations : on peut citer Jules Cremoux, ainsi que les Réunionnais Gabrielle Delavison et Adrien Grondin. Tout au long de cette période, le pôle espoirs du Mans a été un pourvoyeur important pour les équipes de France jeunes.

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Grâce à Enzo Corigliano et Julie Rossignol (ici entourés de leurs camarades d'entraînement, Mathis Lautier et Philippe Matin), le pôle espoirs du Mans avait réalisé le doublé au championnat de France -19 ans en 2015 (Crédit photo : Julie Rossignol)

☛ La période suivant la fermeture du pôle a logiquement été moins faste, mais le Squash des Cèdres a tout de même obtenu quelques bons résultats depuis. Grâce notamment à Mathis Lautier, champion de France 3ème série en 2015, puis Marius Blin, titré en -11 ans fin 2018. Parmi les autres membres de l'association qui ont obtenu des médailles nationales ces dernières années, on peut citer son frère Léo Blin en -15 ans, Nathalie Emery, Emmanuelle Le Brun et Claire Garden en vétérans, et plus récemment le jeune Marius Duvacher en 4ème série.

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Les membres de l'équipe féminine (de gauche à droite, Claire Garden, Nathalie Emery, Alexandra Malet et Emmanuelle Le Brun) font également briller les couleurs de l'association Squash des Cèdres depuis de nombreuses années (Crédit photo : Asso Squash des Cèdres)

☛ Le club des Cèdres a également obtenu des médailles nationales dans les épreuves par équipe, notamment un titre de champion de France Interclubs -13 ans en 2011. Chez les seniors, les filles et les garçons évoluent en N2 depuis de nombreuses années, et ont même été vice-champions de cette division au début des années 2010. Emmenées par Cyrielle Peltier, l'équipe féminine a fait partie de l'élite pendant deux saisons.

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