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LE CLUB DE LA SEMAINE : SQUASH DU MARAIS (NIORT BESSINES)
Promotion 04/12/2020Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".
Ce vingt-sixième épisode nous emmène dans les Deux-Sèvres, plus précisément à Bessines (près de Niort) : ouvert en 2010, le Squash du Marais est rapidement devenu un acteur qui compte dans l'hexagone.
Article de Jérôme Elhaïk
À NIORT, LE SQUASH A PRIS DE L'AMPLEUR
LA STRUCTURE. Et dire qu’il n’y avait plus de courts de squash à Niort au début des années 2000. Après avoir été contraint de s'exiler à Melle - à une trentaine de kilomètres de la préfecture des Deux-Sèvres – pendant plusieurs années, tout a changé pour les accros de la petite balle noire avec la construction en 2010 du Squash du Marais. Ce club est l'œuvre du couple formé par Natalie Marcuzzo et Jean-Jacques Lucas, qui auparavant travaillaient tous les deux à la CAMIF. « Jean-Michel Masotti (NDLR : organisateur de l'open international qui se déroule au club depuis 2015, voir plus loin) faisait également partie de l'entreprise, on se connaît depuis longtemps, » raconte-t-il. « On jouait au squash ensemble, tout d'abord dans l'ancienne structure de Niort, puis à la CAMIF où il y a eu un court. Je me déplaçais beaucoup pour mon travail, et quand je suis devenu père j'ai eu envie de changer de vie. J'avais la quarantaine, et je me suis dit que c'était maintenant ou jamais sinon j'allais avoir des regrets ... D'autre part, le fait qu'il y ait déjà une association et une base de joueurs à Niort était bien sûr un plus. » Comme souvent dans ces cas-là, Jean-Jacques va étudier la faisabilité du projet pendant plus d'un an, « avec l'aide d'amis banquiers. » Le 17 mars 2010, le Squash du Marais est inauguré. « On a commencé avec quatre courts, et au début c'est ma femme qui s'occupait de la restauration. Puis petit à petit, on s'est agrandi, en ajoutant deux courts et en engageant un chef qui s'occupe du restaurant du club, le Carré Magique. »
Le Squash du Marais est avant tout une affaire de passionnés, Jean-Jacques Lucas (en photo) et sa femme Natalie (Crédit photo : Emmanuelle Boyer)
Malgré la situation actuelle, Jean-Jacques Lucas est résolument optimiste. « Nous avons les aides de l'État, et l'activité avait bien repris en septembre/octobre. Notre clientèle est fidèle, et les gens nous écrivent pour prendre des nouvelles. » Quand on lui demande de faire le bilan après un peu plus d'une décennie, le gérant du Squash du Marais affirme avec conviction qu'il « ne changerait rien. On est au club de 8 heures à 23 heures, même si pendant la journée il y a des temps morts qui permettent de faire des tâches comme l'entretien etc. C'est un peu fatigant, d'autant plus que l'association est très dynamique et a constamment plein de projets (rires), mais je ne me plains pas. Avec Natalie, notre philosophie a toujours été d'investir afin d'améliorer le club, et de promouvoir la discipline en encourageant les joueurs à prendre leur licence. » La structure et l'association sont également très présents en matière d'organisation d'évènements (voir PALMARÈS ET GRANDES DATES), avec en point d'orgue l'open international Niort Venise Verte. « Il participe à la dynamique du club grâce au spectacle proposé à nos adhérents, notamment ceux qui ne connaissent pas forcément le niveau professionnel, » indique Jean-Jacques Lucas. « Certains hallucinent car ils ne savent pas qu'on peut pratiquer notre sport à ce niveau (rires). De plus, la présence de joueurs issus de nombreux pays lui donne une dimension supplémentaire. » Parmi eux, il y a l'enfant du pays, Baptiste Masotti. Présent lors de l'inauguration, il n'a raté aucune des cinq éditions. « Même si on ne le voit pas souvent, c'est un peu l'idole ici. Le squash rayonne à Niort en partie grâce à lui, même si ça serait certainement encore plus fort s'il jouait pour l'association en Nationale 1. »
L'ASSOCIATION. C'est une grande page qui s'est tournée pour le Niort Squash Club en septembre dernier. Après de nombreuses années de bons et loyaux services (une vingtaine pour Guy Boyer et Christiane Vincent, une dizaine pour Emmanuelle Boyer), le bureau de l'association a changé de visage(s). « Cela fait quelques temps qu'ils envisageaient de passer la main, » indique Philippe Charret. « Afin que la transition soit la plus fluide possible, j'ai dans un premier temps participé aux réunions avec eux pendant un an. » Le nouveau président du NSC a découvert la discipline il y a une petite dizaine d'années, grâce au squash corpo. « Auparavant, j'avais pratiqué le foot, le tennis et la course à pied. J'ai tout de suite apprécié le côté ludique du squash, et ça correspondait bien à mes capacités. Il faut dire aussi que l'ambiance au sein du club est très chouette, et ça m'a donné envie de m'investir davantage. Tout d'abord en prenant ma licence compétition, puis j'ai mis un pied dans l'association en participant à l'organisation du tournoi international. C'est un superbe évènement, d'autant plus qu'il n'y a pas beaucoup de sport de haut niveau à Niort. » Philippe Charret l'affirme, il veut travailler dans la continuité de ses prédécesseurs. « Partout où je vais, on me parle du club en des termes élogieux. J'en étais déjà fier en tant que simple adhérent, et encore plus maintenant. Cette belle image se traduit par notre présence dans les médias locaux, notamment grâce aux résultats de nos féminines. »
Le tout nouveau bureau du Niort Squash Club, de gauche à droite : Philippe Charret (président), Flore Brangier (secrétaire) et Jean-Noël Taveau (trésorier) (Crédit photo : Niort Squash Club)
Cette continuité se retrouve également dans les excellentes relations avec les propriétaires (« Ils ont décalé les abonnements pour tenir compte des mois de fermeture, c'est un geste dont nous leur sommes très reconnaissants, ») mais le nouveau président veut également apporter sa touche personnelle. Pour cela, il a constitué un bureau avec des profils différents. À ses côtés on retrouve Jean-Noël Taveau, ancien joueur de très bon niveau et dont le fils est l'un des meilleurs éléments de l'école de squash, et la jeune Flore Brangier, qui a disputé son premier tournoi début octobre. « Comme moi, elle vient du corpo, » explique Philippe Charret. « Elle apporte un regard neuf, avec une ouverture sur les adhérents loisirs. » Les compétiteurs adultes, qui constituent un quart des 200 licenciés, ne sont évidemment pas oubliés. « J'aimerais mettre en avant non seulement nos deux formations qui évoluent au niveau national, mais aussi tous les joueurs et joueuses qui composent les cinq équipes régionales. Il nous tient à cœur que chacun trouve sa place au sein de l'association. »
UN CLUB, UN COACH. Comme évoqué plus haut, deux enseignants interviennent au Squash du Marais : Stéphane Brévard (que nous aurons l'occasion de vous présenter au cours des prochaines semaines) et le jeune Florian Rondinaud (22 ans). Ce dernier a découvert le squash près d'Angoulême, plus précisément au club de Braconne Charente à Champniers. « J'ai débuté à six ans avec mon père, puis à partir de 8 ans j'ai fait partie de l'école de jeunes, encadrée par Anthony Amiaud, » confie-t-il. Florian remporte de nombreux tournois régionaux, et participe régulièrement aux championnats de France jeunes. C'est néanmoins en se mesurant aux adultes qu'il va obtenir ses meilleurs résultats : après une finale au niveau 5è série en 2012 (à Niort ...), il devient champion de France 3è série deux ans plus tard, à seulement 16 ans. Une fois son bac en poche, il prend la direction de La Rochelle. « Pour mes études de génie civil (je suis désormais en 5ème année de master), et ça me permettait aussi de continuer le squash à un bon niveau. » Florian Rondinaud n'est pas seulement joueur. Titulaire de ses diplômes du 1er degré depuis 2019 (arbitre, juge-arbitre et brevet fédéral), il est l'adjoint de Stéphane Brévard au sein du centre d'entraînement régional. « Normalement, j'y suis deux fois par semaine mais en ce moment c'est plutôt tous les jours, » précise celui qui a intégré le top 100 national depuis un an. Tous les mercredis, il effectue les 60 kilomètres qui séparent La Rochelle de Niort, pour encadrer les jeunes de l'association. « Ce sont Jean-Jacques Lucas et Guy Boyer qui coordonnent l'ensemble. De mon côté, je m'occupe des enfants qui font de la compétition, sachant que les meilleurs se rendent également régulièrement au CER. Il était prévu que j'intervienne plus souvent à Niort, mais mon emploi du temps à la fac ne me le permet pas. » Même s'il n'envisage pas d'en faire son métier (« j'aimerais être ingénieur dans un bureau d'études, »), Florian Rondinaud s'éclate dans son rôle d'entraîneur et « espère continuer le plus longtemps possible. »
Florian Rondinaud s'occupe d'une partie des jeunes de l'école de squash Niortaise (Crédit photo : Niort Squash Club)
LES JEUNES, UNE PRIORITÉ. Si Rose Lucas-Marcuzzo arpente les parquets du Squash du Marais depuis qu'elle a quatre ans, « ce n'est pas pour elle qu'on a construit le club, » rigole son père Jean-Jacques. « Néanmoins, le squash lui a plu tout de suite, et elle a eu des résultats rapidement (voir PALMARÈS ET GRANDES DATES). Son entraîneur Stéphane Brévard en parlerait mieux que moi, mais oui je la vois progresser au fil des ans. » La double championne de France a intégré le centre d'entraînement régional de La Rochelle (« elle y va plusieurs fois par semaine, je connais bien le trajet ... ») et sillonne le vieux continent pour disputer des étapes du circuit européen. « C'est l'une des choses qui lui manque le plus, » indique son père en référence à la situation actuelle. « Elle continue à s'entraîner, néanmoins il y a une certaine lassitude qui s'installe en raison de l'absence de compétitions. » Numéro 1 française en -15 ans (NDLR : elle changera de catégorie le 13 décembre), Rose envisage-t-elle une carrière professionnelle ? « Même si elle ne le crie pas sur les toits du fait de sa timidité, oui elle y pense ... Mais il faut évidemment ne pas négliger les études, » ajoute-t-il. « Jean-Jacques est trop modeste pour le dire, mais Rose a énormément progressé dernièrement, » intervient Philippe Charret. « Elle a désormais une capacité à se faire mal qu'on ne lui connaissait pas auparavant, et ça se traduit notamment quand elle affronte des joueuses plus âgées. »
Les meilleurs jeunes du Niort Squash Club, en compagnie de la numéro 1 Française Camille Serme (Crédit photo : Niort Squash Club)
Rose Lucas-Marcuzzo est le fleuron d'une école de squash qui a pris du galon depuis sa création, et compte aujourd'hui une petite trentaine de membres. « On ne cherche pas forcément à faire plus de volume, mais il faut souligner que le niveau monte, il n'y a pas que Rose, » ajoute en cœur le gérant de la structure et le président de l'association. En effet, Baptiste Quillet, Baptiste Brun et Jules Vincent-Taveau disputent régulièrement des championnats de France, individuels et par équipe. Ils font partie du groupe encadré par Florian Rondinaud, alors que Guy Boyer et Jean-Jacques Lucas s'occupent des plus petits : depuis le départ de Benoît Letourneau il y a un an et demi, le club ne dispose plus d'un entraîneur dédié. « Ce n'est pas simple, car ça demande beaucoup de temps et d'énergie et on ne l'a pas toujours, mais on s'organise, » indique JJL. « Retrouver un coach à temps plein, on l'envisage, néanmoins encore faut-il trouver la bonne personne. Quand on voit les heures qu'ils font et l'investissement que ça demande ... C'est une vraie vocation, un peu comme rentrer dans l'église (rires) ! »
PALMARÈS ET GRANDES DATES
☛ L'édition 2020 n'a pas eu lieu, pour des raisons évidentes, mais l'open international Niort Venise Verte s'est bien installé dans le paysage depuis son lancement en 2015. Même si les bénévoles de l'association apportent une aide précieuse pendant la semaine du tournoi, l'organisation repose sur le trio formé par Jean-Jacques Lucas, Frédéric Louveau (dont la société Baty Viandes est le sponsor principal depuis le début de l'aventure) et Jean-Michel Masotti, promoteur de l'évènement. « C'est grâce à notre réseau de partenaires que nous avons pu doubler la dotation la troisième année, » indique ce dernier, également président du comité départemental de squash des Deux-Sèvres. « Notre principal objectif est la promotion de la discipline à Niort : même s'il y a des clubs de foot et de rugby de bon niveau, les évènements sportifs internationaux ne sont pas légion dans la ville. » Les élus et les médias locaux ne s'y trompent pas, en répondant présents à chaque fois. L'une des marques fabriques de l'open international Niort Venise Verte, c'est son ambiance surchauffée. D'autant plus lorsque le chouchou du public – Baptiste Masotti, fils de Jean-Michel – est sur le court. Le numéro 5 français, natif de la ville, a disputé trois finales dans "son" tournoi, et s'est même imposé en 2018. Au palmarès, on trouve également son compatriote Christophe André, Douglas Kempsell, Ben Coleman et Shahjahan Khan. La ligne 2020 restera donc vide mais Jean-Jacques Lucas l'assure, « le PSA va rebondir en 2021. On envisage même de faire un tournoi féminin à moyen terme. » Affaire à suivre ...
Les tribunes sont toujours pleines à craquer lorsque Baptiste Masotti (à droite) est sur le court au Squash du Marais (Crédit photo : Emmanuelle Boyer)
☛ Avant de lancer dans l'aventure PSA, le Squash du Marais et le Niort Squash Club avaient déjà organisé des championnats de France : après le 4ème et le 5ème série en 2012, ils passent à la vitesse supérieure en accueillant 46 équipes à l'occasion du championnat de France vétérans par équipe (les +45 ans locaux terminant au pied du podium).
☛ Quelques semaines après la première édition de l'open international Niort Venise Verte, le club avait reçu un championnat de France -11/-15 ans à marquer d'une pierre blanche dans sa jeune histoire, grâce évidemment à la victoire de Rose Lucas-Marcuzzo chez les moins âgés. Outre la Niortaise, Toufik Mekhalfi, Yuna Loaëc et Antonin Romieu étaient montés sur la plus haute marche du podium.
À tout juste 10 ans, Rose Lucas-Marcuzzo (au premier rang) avait eu la joie de remporter son premier titre de championne de France dans le club où elle a frappé ses premières balles (Crédit photo : Emmanuelle Boyer)
☛ Plus récemment, le Squash du Marais a accueilli le championnat de France interentreprises en 2018 (avec un titre à domicile pour les filles de MACIF Niort), puis le 3è série fin 2019. En fonction de l'évolution sanitaire, le club des Deux-Sèvres organisera début avril le championnat de France 2è série : si son classement le lui permet (elle est actuellement 39ème française, soit toute proche de la première série), Rose Lucas-Marcuzzo tentera de briguer un deuxième titre national "à la maison". « On souhaite faire de cette compétition un grand rendez-vous pour les membres du club quels qu'ils soient, mais aussi tous les Niortais, » affirme Philippe Charret. « Je suis sûr qu'il y a plein de gens qui pourraient être de bons joueurs de squash et qui ne le savent pas encore (rires) ... »
☛ Côté palmarès : en 2015, les filles de MACIF Niort (Emmanuelle Boyer, Hélène Fouin et Adeline Legeay) avaient remporté le premier d'une série de quatre titres consécutifs en championnat de France entreprises.
☛ Comme évoqué plus haut, le premier titre national pour l'association Niort Squash Club avait eu une saveur particulière, avec la victoire de Rose Lucas-Marcuzzo, dans son club (pour l'anecdote le seul autre joueur à avoir remporté un championnat de France jeunes à domicile est l'Aixois Fabien Verseille, en -17 ans en 2002). Depuis, la jeune Deux-sévrienne ne s'est pas arrêtée là et voici les principales lignes de son palmarès : après avoir récidivé en -13 ans en 2018, elle voit la Franco-Égyptienne Lauren Baltayan la priver du triplé en finale des -15 ans fin 2019. Elle fréquente également le circuit européen depuis quatre ans, et s'était offert un joli double Belgique-Suisse en -13 ans en 2018. Ses performances lui ont valu d'être sélectionnée en équipe de France, et elle a décroché deux médailles d'argent dans cette catégorie au tournoi des 5 Nations, derrière les intouchables Anglais. Elle aurait dû participer à son premier championnat d'Europe (en -15 ans) au printemps dernier, mais la compétition a été annulée – comme beaucoup d'autres – en raison de la crise sanitaire. Ce n'est sans doute que partie remise pour Rose ..
Adeline Legeay et Rose Lucas-Marcuzzo, ce sont deux générations différentes mais des titres de championnes de France pour le Niort Squash Club (Crédit photo : Niort Squash Club)
☛ D'autres membres de l'équipe féminine du club ont fait briller ses couleurs ces dernières années : championne de France +40 ans en 2016, Florence Roy a décroché deux autres médailles dans la même catégorie (argent en 2018, bronze en 2019). Elle a également été finaliste du French Master Open en 2018. Dernier titre en date pour le Niort Squash Club : il y a quelques mois, Adeline Legeay a remporté le championnat de France 2è série (compétition qu'elle avait gagné dix ans auparavant alors qu'elle était licenciée à Talence).
☛ Les championnats de France vétérans par équipe sont une compétition particulièrement appréciée des joueurs du club. « Elle permet de revoir des copains du squash, qu'on ne croise qu'une fois par an, » confie Philippe Charret. « Ça donne une vraie force, et quand on revient on est encore plus motivés. » Au-delà de l'aspect convivial, la réussite sportive a été au rendez-vous ces dernières années. Surtout pour les +45 ans, médaillés d'argent en 2019 (photo ci-dessous) et en 2017, puis de bronze en 2018.
Les +45 ans du Niort Squash Club ont brillé au championnat de France ces dernières années (Crédit photo : Niort Squash Club)
☛ Les équipes senior font également la fierté du Niort Squash Club, à commencer par les féminines : médaillées d'argent aux playoffs de Nationale 2 en 2017, Emmanuelle Boyer et les siennes avaient gagné le droit de jouer une saison dans l'élite, aux côtés du gratin du squash mondial. « On y est allées un peu à reculons, mais l'expérience a été exceptionnelle, » confie la capitaine. Depuis, on les retrouve tous les ans en haut de tableau de N2. En 2019-2020, elles ont été rejointes au niveau national par les garçons (de retour en N3, une division qu'ils avaient fréquentés dans le passé).
3, rue du Champ de la Motte, 79000 Bessines
Tél. : 05 49 05 40 18
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Rendez-vous vendredi prochain pour le vingt-septième épisode du "Club de la semaine", qui sera consacré à la Squash Club Auvillar.