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LE CLUB DE LA SEMAINE : SQUASH 95 (SAINT-OUEN L'AUMÔNE)
Promotion 09/10/2020Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".
Aujourd'hui, on s'intéresse à un club qui est devenu incontournable dans l'hexagone ces dernières années : le Squash 95, à Saint-Ouen-l'Aumône.
Article de Jérôme Elhaïk
UN CLUB RÉFÉRENCE
LE SQUASH 95 GARDE LE CAP. C'est un virage important dans l'histoire du Squash 95 qui s'est opéré au début de l'année 2019 : après de nombreuses années en tant que gérant de la structure, l'emblématique Yves Bourgon a passé la main à un trio constitué de Christophe Goudissard, Mehdi Renai et Olivier Ciceri. « J'ai débuté le squash ici, en 2010, après avoir pratiqué le basket pendant 20 ans et le golf, » raconte ce dernier. « J'ai toujours voulu être investi dans le sport, et comme le club avait besoin de changement, ça s'est concrétisé. » Quelle est la répartition des tâches entre les trois associés ? « Je m'occupe de la partie administrative et financière, des relations avec les fournisseurs etc. » indique explique Olivier. « Ce sont des choses auxquelles je suis familiarisé de part mon activité (NDLR : il dirige une société en gestion de patrimoine). Christophe est ce qu'on pourrait appeler le gérant d'exploitation, il est sur place en permanence. Quant à Mehdi, il est en charge toute la partie sportive. » À leur arrivée, ils ont souhaité conservé le nom du club, « afin de capitaliser sur sa très bonne image, résultat du travail effectué auparavant, » tout en lui redonnant un coup de jeune. Alors que le Squash 95 possède un noyau de compétiteurs très large, ainsi qu'une école de squash dont la réputation n'est plus à faire, ses nouveaux dirigeants ont concentré une grosse partie de leurs efforts vers la clientèle loisir. « Ce sont des joueurs qui ne viennent pas seulement pour le squash, mais aussi pour passer un bon moment, » souligne Olivier. « Il faut leur proposer un service de qualité, et discuter avec eux. » Ces efforts ont été récompensés, puisque le nombre de licenciés enregistrés en 2019-2020 n'avait pas été aussi élevé depuis six ans. « Nous étions sur une phase ascendante, malheureusement le confinement a été un coup d'arrêt, » regrette-t-il. « Surtout pour une société jeune comme la notre, qui va seulement boucler son deuxième exercice. Néanmoins, on a la chance d'être ouverts en ce moment, et on n'a pas le droit de se plaindre. »
Début juin, Olivier Ciceri (deuxième en partant de la gauche) et le Squash 95 avaient reçu le pôle France de Créteil (Crédit photo : Camille Serme)
En effet, le département du Val-d'Oise n'est pas concerné par les mesures actuellement en vigueur à Paris et sa petite couronne, ainsi que d'autres grandes agglomérations. « Du coup, on récupère des joueurs en provenance d'autres clubs (Enghien, la Garenne Colombes et même Montmartre), et les courts sont bien remplis en ce moment. De plus, on a la chance d'avoir une clientèle fidèle : aussi bien pour le squash, car nous avons beaucoup de compétiteurs qui sont revenus dès la réouverture, que pour la restauration avec toutes les entreprises de la zone industrielle environnante. En revanche, on a tellement peu de visibilité à moyen et long terme que c'est compliqué de faire des projets. Par exemple, on espère que le championnat de France -19 ans (NDLR : initialement prévu le weekend prochain mais a été reporté) pourra avoir lieu début 2021. Concernant les tournois, je ne suis pas sûr que les autres joueurs des autres clubs répondront présents s'ils ne peuvent pas s'entraîner. » Malgré cette période difficile, Olivier Ciceri se félicite des bonnes relations entre la structure et l'association. « On fonctionne en bonne intelligence, en cherchant constamment à trouver des solutions ensemble. Nous avons des intérêts communs : l'association est notre meilleur client, mais sans le club ses adhérents ne pourraient pas jouer. »
UNE ASSOCIATION SUR TOUS LES FRONTS. Grégory Mercier est président de l'AS Squash 95 depuis septembre 2015, soit peu de temps après son arrivée au club en provenance de Sannois Saint-Gratien. Dans le bureau actuel, on retrouve à ses côtés Philippe Benoist et Jean-Claude Maugère, « une personne extraordinaire.» (voir ci-dessous Un éternel jeune homme). Grâce au travail des bénévoles, l'association remplit tous les critères indispensables à la promotion de la discipline : une part belle faite à la compétition (neuf équipes engagées en critérium Île-de-France, et de nombreux évènements organisés tout au long de la saison dont l'emblématique tournoi des Déesses), une section féminine dynamique (plus d'une cinquantaine de licenciées) et une école de jeunes parmi les plus réputées dans l'hexagone, pour preuve le label 5 étoiles attribué par la Fédération Française de Squash il y a quelques semaines. « C'est le résultat d'un ensemble de choses, » indique Olivier Ciceri, dont la fille Éva est l'une des meilleures jeunes du Squash 95. «Une grande partie du mérite revient à Mehdi Renai (voir ci-dessous Un club, un coach) : je pense qu'il y a des joueurs qui viennent chez nous pour s'entraîner avec lui. Ensuite, les enfants ont une certaine liberté dans le club et on n'hésite jamais à allumer un court pour qu'ils puissent jouer. Les parents apprécient car pendant ce temps ils peuvent souffler un peu (rires) ... »« Yves Bourgon a été à le précurseur de cet accent mis sur les jeunes, et ensuite l'association a toujours été dans ce sens, » ajoute Grégory Mercier. « L'école de squash continue d'accueillir de nouveaux membres, qui ne sont d'ailleurs pas forcément des enfants de joueurs. Je pense que les bons résultats obtenus depuis de nombreuses années contribuent à entretenir cette dynamique. »
Grégory Mercier (deuxième en partant de la gauche, ici lors de la remise des prix du tournoi des Déesses 2019) est président de l'AS Squash 95 depuis cinq ans (Crédit photo : Nicolas Barbeau)
Pour compléter l'encadrement technique de Mehdi Renai, l'association a décidé de faire appel à Jean-Christophe Blanpied (ancien membre du Squash 95) en tant que coach mental pour les jeunes. « C'est quelque chose de bénéfique, surtout en cette période : même si les entraînements se passent bien, le manque de visibilité concernant les prochaines compétitions n'est pas facile à gérer. » Depuis le début de saison 2019-2020, l'AS Squash 95 travaille également avec la Fondation Anaïs, et accueille sur ses courts des personnes en situation de handicap mental léger, âgées de 30 à 50 ans. « Ils sont encadrés par Mehdi et Antoine Fuhrer, qui est en contrat de service civique, » précise Grégory Mercier. « C'est formidable, et très valorisant, de travailler avec ces personnes. Le squash peut être un superbe vecteur d'inclusion, et notre prochain objectif est de les intégrer avec les autres adhérents de l'association. »
UN ÉTERNEL JEUNE HOMME. Même s'il est surnommé Papy, Jean-Claude Maugère est encore jeune dans son corps et dans sa tête. « Il est encore là pour quelques années, » commente Grégory Mercier à son sujet. « C'est une personne extraordinaire : il donne un coup de main pour l'école de squash, accueille les débutants et joue encore deux fois par semaine ! » Vice-champion de France +70 ans en 2017, celui qui fêtera ses 76 à la fin du mois est capitaine d'une équipe au Squash 95 depuis le début des années 90. « À l’époque, l’organisation du critérium Île-de-France n’était pas informatisée, » raconte-t-il. « On communiquait les résultats juste après les rencontres sur le répondeur de la Ligue, et pour consulter les classements, il y avait le minitel… Curieusement, j'ai peu d'anecdotes qui me reviennent de toutes ces années, peut-être parce qu'on se connaît tous ou presque, et que l’ambiance, bien que compétitive, reste conviviale. Je me souviens tout de même d'un jour où on devait aller jouer à Meudon, et l'un de mes coéquipiers programme son GPS sur "La route de la forêt". En haut de la côte, il me dit "je connais." Une fois arrivé au club, il file aux vestiaires pour aller se préparer. Ayant un doute, j'étais dans le même temps allé voir les joueurs de l’équipe adverse, et je leur demande si on est bien à Meudon. Pas de bol, nous étions en fait à Chaville. Cette histoire poursuit encore son auteur… Pour le reste, je tiens toujours mon rôle de recruteur/entraîneur/formateur avec beaucoup de plaisir, et tant que mes jambes me permettront d’aller chercher quelques amorties (en partant du T), et que l’on voudra bien encore de moi, je continuerai ... »
Jean-Claude Maugère (ici sur le deuxième marche du podium au championnat de France vétérans +70 ans 2017) est un rouage essentiel du Squash 95 (Crédit photo : FFSquash)
UN CLUB, UN COACH : MEHDI RENAI
À 36 ans, Mehdi Renai fait partie des techniciens les plus réputés dans le squash hexagonal, notamment pour son travail auprès des jeunes. Pleins feux sur l'entraîneur du Squash 95.
Un beau parcours en jeunes
« J'ai commencé à 10 ans, au club de Montreuil. Parmi mes entraîneurs, il y a eu Sébastien Lecat, Laurent Addi (pendant trois ans) ainsi que John Elstob. Ensuite, je suis parti à Créteil – il n'y avait pas encore de pôle à l'époque - et j'étais le plus âgé parmi les jeunes là-bas. J'étais parmi les meilleurs joueurs de ma génération : j'ai fait partie de l'équipe de France -17 ans (NDLR : au championnat d'Europe 2000, à Helsinki), et j'ai même été tête de série n°1 au championnat de France -19 ans, mais c'est à ce moment-là que je me suis blessé aux cervicales. »
La blessure, un coup d'arrêt
« J'ai subi une opération, et suivi une longue rééducation. Tous les ans, il y avait un examen médical à l'INSEP, et je n'ai pas eu le feu vert pour continuer le squash de haut niveau. Ça a été dur à digérer, car c'est vraiment ce que je souhaitais faire. Du coup, dès l'âge de 18 ans j'ai commencé à entraîner des petits. À l'époque, il y avait une grosse école de squash à Créteil, avec une soixantaine d'enfants. Parmi mes élèves j'ai notamment eu Julia Le Coq, Elvira Bedjai, Edwin Clain etc. Comme je n'ai pas pu faire de haut niveau en tant que joueur, je suppose que j'ai transféré ça dans mon métier d'entraîneur. »
La formation, une priorité
« Je suis parti de Créteil en 2009, d'une part parce que je n'étais pas en accord avec certaines des orientations là-bas, et d'autre part pour prendre mon indépendance. Pendant quelques années, j'ai fait le trajet tous les jours de Créteil au Squash 95 et je dois avouer que c'était assez éprouvant. On est partis un peu de zéro avec l'école de squash, et grâce au travail effectué on a sorti de bons jeunes (Maëlle Fuhrer, Adrien Grasser, Océane Michelot). Les résultats obtenus récemment, notamment au dernier championnat de France -11/-15 ans représentent la continuité. Cette génération devrait être plus forte que la précédente, tout simplement parce que j'ai commencé à les entraîner plus tôt. Ce qui peut être frustrant pour un entraîneur, c'est qu'on s'investit énormément pour former des jeunes et un jour ils sont amenés à partir … C'est pour cela que même lorsqu'une génération a de bons résultats, il faut penser aux suivantes qui arrivent derrière. C'est comme ça que j'ai toujours fonctionné. En ce moment, j'ai un groupe de petits âgés de 7 à 9 ans dont certains montrent un potentiel intéressant. »
Depuis dix ans, le travail de Mehdi Renai (ici aux côtés d'Inès Guyot) auprès des jeunes du Squash 95 porte ses fruits (Crédit photo : Nicolas Barbeau)
La clé de la réussite
« Même si on parle beaucoup de mon travail avec les jeunes, il faut souligner que je m'occupe de tout le monde au Squash 95. Ici, nous avons des adhérents âgés de 3 à 76 ans ! Ça n'est pas facile de trouver le bon équilibre, mais je pense qu'on y est parvenus. J'ai la chance d'avoir des gens qui m'aident – je pense par exemple à Jean-Claude-Maugère, Océane Michelot ou encore Maëlle Fuhrer qui est revenue depuis peu - tous les samedis nous sommes au moins trois éducateurs pour l'école de squash (il y a 5 ou 6 personnes qui ont leur BF1 au club). Et même quand je me déplace sur une compétition, comme par exemple au championnat de France -13/-17 ans il y a quelques jours, les entraînements se déroulent normalement. On essaie en permanence d'avoir un éducateur par court, et je pense que c'est la clé de la réussite sur la durée. »
Une méthode ?
« Pour déceler si un jeune a du potentiel, j'observe avant tout sa lecture des trajectoires, et sa mise à distance par rapport à la balle et aux murs latéraux. Je ne regarde pas trop la technique, ça viendra par la suite car ce n'est pas l'aspect le plus compliqué à améliorer. La vitesse est également importante - même si on peut la travailler, ça n'est pas facile de progresser dans ce domaine - ainsi que l'envie de jouer : si un enfant reste taper la balle tout seul après la séance, c'est bon signe. J'estime d'ailleurs qu'il faut leur donner la possibilité de jouer le plus souvent possible. Certains parents sont réticents à amener leur enfant trop souvent au squash, mais dans d'autres sports, par exemple le foot, la question ne se pose pas : un jeune joue tous les jours avec un ballon, que ce soit dans son club, à l'école ou dans son jardin. Est-ce que les joueurs que je forme ont un style caractéristique ? On me dit souvent qu'ils sont forts au fond du court, mais beaucoup moins à l'avant (rires). C'est vrai qu'ils sont tous présents physiquement, plutôt combatifs et costauds mentalement. Comme je me remets en question, j'ai décidé qu'on allait mettre l'accent sur le travail à l'avant du court cette saison, y compris chez les plus jeunes. »
Lucas Serme et Mehdi Renai (ici en compagnie d'Yves Bourgon, à gauche, lors du dernier championnat de France Élite) travaillent ensemble depuis trois ans (Crédit photo : Mikphotos)
Depuis trois ans, Mehdi entraîne le numéro 5 français, Lucas Serme
« Le changement cette année, c'est que comme Lucas et Anna (NDLR : son épouse, également joueuse professionnelle) ont emménagé tout près du club, on a deux entraînements par jour ensemble. Même si ça se passait très bien jusqu'à maintenant, je lui avais dit que ça ne valait pas le coup de continuer si on n'augmentait pas la fréquence des séances. En tous les cas, c'est un grand professionnel, qui a une condition physique hors normes et est très réceptif à ce que je lui propose. C'est un travail totalement différent pour moi, car avec les jeunes, il y a le squash mais on doit aussi faire de l'éducation et de la discipline. On a mis pas mal de nouvelles choses en place depuis le début de notre collaboration. Je trouve que Lucas a beaucoup progressé et joue très bien en ce moment, mais c'est vrai qu'il a perdu plusieurs matches en 5 jeux récemment en PSA et qu'il a besoin de gagner en confiance. J'aimerais bien avoir l'opportunité de l'accompagner sur des tournois, on verra si c'est possible à l'avenir. »
PALMARÈS ET GRANDES DATES
☛ Depuis quelques années, le Squash 95 est devenu une terre d'accueil pour les meilleurs jeunes de l'hexagone : en recevant régulièrement des stages du PAHN (programme d'accession au haut niveau) mais aussi cinq éditions des championnats de France Interclubs -13/-17 ans depuis 2010. Le club basé à Saint-Ouen-l'Aumône aurait dû organiser son premier championnat de France individuel (les -19 ans) la semaine prochaine. Il a été reporté en raison de la situation sanitaire actuelle, mais ce n'est que partie remise ...
☛ Impossible de parler du Squash 95 sans mentionner le tournoi des Déesses. Lancé à l'initiative de Christel Plotin et Christelle Michelot en 2012, il est devenu un évènement incontournable dans l'hexagone, dépassant même le chiffre de 100 participantes – en provenance des quatre coins du pays - en 2016. « Le Squash 95 a été un précurseur pour les autres tournois de ce genre en France, » souligne Grégory Mercier. Car les Déesses, ce n'est pas qu'une compétition de squash : l'organisation est aux petits soins pour les joueuses (kit d'accueil, vente de bijoux, manucures, massages, ateliers bien-être et beauté etc.) et elle se déroule dans une ambiance unique. Au palmarès, on retrouve Coline Aumard et Mélissa Alves, vainqueur d'une édition 2019 dotée de 5 000 euros, une première en France pour un tournoi féminin. « Peut-être que ça en avait dérangé certains, » sourit Grégory Mercier. Mises entre parenthèses cette année pour des raisons évidentes, les Déesses reprendront leur marche en avant en 2021
En 2016, l'emblématique tournoi des Déesses avaient rassemblé plus de 100 joueuses ! (Crédit photo : Nicolas Barbeau)
☛ Même si la plupart des titres nationaux du Squash 95 ont été obtenus en jeunes (voir plus loin), des joueurs du club se sont également distingués en vétérans : Michel Datcharry, champion de France +45 ans en 1994, Bernard Lemat, également titré en +45 ans en 1995 puis en +55 ans en 2002, et Élisabeth Teunissen Cardon, championne de France +50 ans en 2009.
☛ Sacrées championnes de N3 en même temps en 1991, les équipes masculine et féminine du Squash 95 sont revenues au niveau national depuis quelques années. Mélange de joueuses formées au club (Maëlle Fuhrer, Océane Michelot) et de renforts extérieurs (Julie Rossignol, Soraya Renai, Marine Méry), les filles ont même évolué en Nationale 1 de 2015 à 2018. Les Val-d'Oisiennes sont reparties au niveau régional suite à quelques départs et blessures mais sont revenues immédiatement en Nationale 2, notamment grâce à l'arrivée d'Anna Serme. Elles étaient largement en tête de leur poule avant l'interruption de la saison 2019-2020.
L'équipe féminine du Squash 95 a évolué en Nationale 1 de 2015 à 2018 (Crédit photo : Squash 95)
☛ De leur côté, les garçons ont gravi les échelons progressivement dans les années 2010 : en remportant les play-offs des champions de Ligue, puis ceux de Nationale 3 en 2016. Dans la foulée, ils participent même deux fois aux phases finales de N2 (échouant au pied du podium en 2017), niveau auquel ils évoluent encore aujourd'hui avec une formation très homogène, emmenée par le jeune Adrien Grasser.
☛ Ce dernier fait partie de la première génération de joueurs formés par Mehdi Renai, qui a eu de très bons résultats : le point d'orgue fût la victoire de Maëlle Fuhrer au championnat de France junior en 2017, après deux médailles d'argent en -15 ans et -17 ans (à signaler que le premier titre national du Squash 95 est l'œuvre de Karine Lemat, en -15 ans en 1986). Maëlle a été une membre à part entière des équipes de France jeunes dans toutes les catégories (aux côtés de Victor Crouin, entre autres), et aura connu un grand souvenir au championnat d'Europe -19 ans en 2018 : menée 2 jeux à 0 par la Tchèque Michaela Cepova dans le match décisif de la demi-finale, elle avait inversé le cours des choses et envoyé les Bleuets en finale (ils s'inclineront face à l'Angleterre). Quelques mois auparavant, elle avait participé au championnat du monde féminin par équipe en Nouvelle-Zélande. De son côté, Océane Michelot a été médaillée de bronze en -15 ans en 2014, puis au championnat de France 2ème série l'année suivante (les deux joueuses ont été championnes de France Interligues -19 ans ensemble avec la sélection Île-de-France en 2016, et troisièmes du championnat de France Interclubs -17 ans avec le Squash 95 en 2015). Enfin, Adrien Grasser a été demi-finaliste en -19 ans en 2017 (derrière Victor Crouin, Edwin Clain et Toufik Mekhalfi) et médaillé de bronze du championnat de France 2ème série la même année.
Maëlle Fuhrer (au centre) avait joué un rôle essentiel dans l'obtention de la médaille d'argent pour l'équipe de France junior au championnat d'Europe 2018 (Crédit photo : Victor Crouin)
☛ Même si elle n'a pas été formée au Squash 95, Julie Rossignol a ramené plusieurs titres lors de ses trois saisons au club : championne de France junior en 2015, elle se distingue également dans les tournois européens (finaliste en Belgique, vainqueur en Italie) et est médaillée d'argent du championnat d'Europe -19 ans avec l'équipe de France. En 2017, elle avait créée une grosse surprise au championnat de France Élite en battant Chloé Mesic en demi-finale, avant de s'incliner face à Coline Aumard. Lors de cette édition, Soraya Renai et Maëlle Fuhrer étaient également présentes.
☛ Ces dernières années, une deuxième génération a pointé le bout de son nez, avec à sa tête les sœurs Guyot : Inès a connu une belle année 2019, avec un titre de championne de France -13 ans (sa coéquipière Éva Ciceri était avec elle sur le podium, sur la troisième marche), une médaille de bronze en -15 ans et plusieurs podiums sur le circuit européen (dont un à l'open de France). Enfin, elle a connu sa première sélection en équipe de France au tournoi des 5 Nations, avec une deuxième place à la clé. Après deux médailles de bronze lors des éditions précédentes, sa sœur cadette Sarah a été sacrée championne de France -11 ans en décembre dernier, alors que Morgan Daujon a terminé deuxième chez les garçons. À toutes ces distinctions individuelles, on peut ajouter deux médailles d'argent pour les -13 ans au championnat de France Interclubs en 2018 et 2019, les deux fois à domicile, et des titres aux Interligues -15 ans pour Inès Guyot (2 fois), Sarah Guyot et Axel Daujon.
Avec trois médailles, les derniers championnats de France -11/-15 ans ont été une grande réussite pour le Squash 95 (de gauche à droite, Morgan Daujon, Sarah Guyot et Inès Guyot) (Crédit photo : Squash 95)
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Rendez-vous vendredi prochain pour le vingtième épisode du "Club de la semaine", qui sera consacré au Gigafit à Saint-Orens-de-Gameville.