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LE CLUB DE LA SEMAINE : SQUASH CENTER VINCENNES

Promotion 24/07/2020

Les structures et associations sont de véritables partenaires de la Fédération au quotidien, et nous mettons en avant ceux qui contribuent le plus au rayonnement du squash dans notre rubrique "Le club de la semaine".

Aujourd'hui, coup de projecteur sur celui qui est premier en nombre de licences dans l'hexagone : le Squash Center Vincennes.

Article de Jérôme Elhaïk 

VINCENNES, UN CLUB LEADER EN FRANCE

UN PEU D'HISTOIRE. Construit en 1980, le Squash Center Vincennes ne comptait que trois courts dans sa version initiale. Afin de répondre à un fort accroissement de la demande, trois autres sont ajoutés en 2002, puis même un septième entièrement vitré (l'un de seuls de ce type dans l'hexagone) en 2004. Entre temps, Laurent Gourrier avait repris la gérance, en 2003. « Ce n'était pas un projet de longue date, » nous raconte-t-il, tout en cordant une raquette et en accueillant sa clientèle. « À cette époque, je tenais un hôtel-restaurant, mais j'ai eu envie de changement. Je voulais m'occuper d'un club de sport – pas forcément de squash – et l'opportunité de Vincennes s'est présentée. » Le squash, il l'a découvert un peu par hasard à Blois, « au début des années 80, aux côtés de gens comme Nathalie Cornet, Mathieu Benoit ou encore Fred Lecomte. Mais je préfère parler du club que de moi ... » ajoute-t-il, omettant de signaler qu'il a atteint la 34ème place nationale en 2006, puis plus récemment obtenu deux titres de champion de France vétérans (voir ci-dessous PALMARÈS ET GRANDES DATES). « J'ai disputé de nombreux tournois dans toute la France, ce qui m'a permis de connaître pas mal de monde. Ça m'a aidé quand j'ai souhaité développer les compétitions au club, il n'y en avait pas beaucoup auparavant. Aujourd'hui, on a beaucoup d'équipes en critérium Île-de-France (NDLR : sept en 2019-2020), d'autres au niveau national et des jeunes, je crois qu'on s'est bien débrouillés. » 

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Depuis de nombreuses années, le Squash Center Vincennes fait partie des clubs qui comptent le plus de licenciés en France (Crédit photo : Squash Center Vincennes) 

UN CLUB LEADER. Le Squash Center Vincennes est autant impliqué dans le loisir que dans la compétition, ce qui lui permet d'être le premier club Français en nombre total de licences. « Oui, c'est une grosse fierté, » indique Laurent Gourrier avec enthousiasme. « Aller dans le sens de la politique de la Fédération, ça a toujours été important pour moi. Le message que j'ai envie de faire passer aux clubs, c'est qu'il faut se servir de la prise de licence comme d'un levier pour développer l'association. À Vincennes, les gens doivent y adhérer pour avoir accès aux formules pass, et l'intégralité des 30 euros lui est reversée. Mais c'est vrai que dans mon cas, le fait de faire partie du bureau (NDLR : il est trésorier de l'Association Sportive Squash Center Vincennes) facilite les relations entre la structure et l'association. » Questionné sur l'évolution du squash, qu'il pratique depuis presque quatre décennies, Laurent évoque un sentiment « mitigé. L'avantage, c'est que c'est un sport auquel on peut jouer longtemps, même si on court un peu moins vite au fil des ans (rires). Mais c'est vrai que la population vieillit, et qu'on a du mal à motiver et conserver nos jeunes (ici, on fait le maximum pour les intégrer avec les adultes). Comment remédier à cela ? C'est une idée parmi d'autres, mais pourquoi ne pas obliger les clubs à avoir un joueur de moins de 18 ans dans leurs équipes ? Concernant le squash féminin, plein de choses ont été faites au cours des années, mais le nombre de pratiquantes n'augmente pas. Je pense que s'orienter vers plus de mixité, comme c'est le cas en Île-de-France, est une bonne solution. Ma fille joue au volley, et dans beaucoup d'équipes les garçons et les filles jouent ensemble. » À bientôt 58 ans (il les fêtera le 15 septembre prochain), l'homme fort du Squash Center Vincennes a-t-il encore des rêves ? « Je ne sais pas, disons plutôt des projets. Le principal est de maintenir la dynamique actuelle. Je pense qu'il me reste quelques belles années à la tête du club, et mon souhait serait de trouver un successeur qui ait le même esprit que moi. Comme on l'a vu le weekend dernier (NDLR : le club a profité de la reprise des compétitions pour organiser un tournoi les 17 et 18 juillet), les gens viennent chez nous pour jouer mais aussi pour l'ambiance. Je crois qu'ils ont besoin de ça ... »

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Le bureau de l'Association Sportive Squash Center Vincennes, de gauche à droite : Jérôme Zubialde, Laurent Gourrier, Stéphanie et Jean-Thomas Auliac et Xavier Daric - manque sur la photo, Nicolas Malapaert (Crédit photo : Squash Center Vincennes) 

UNE ASSOCIATION DYNAMIQUE. « Pour parler de l'asso, tu peux contacter Jérôme Zubialde, » nous a conseillé l'entraîneur du club, Malcolm Tullis. Aussitôt dit, aussitôt fait. « Je suis à Vincennes depuis une dizaine d'années, » raconte celui qui est trésorier-adjoint de l'ASSCV. « J'avais un peu joué au squash pendant mon adolescence, puis j'ai repris avec des amis qui jouaient ici. De fil en aiguille, je me suis investi, pour plusieurs raisons. J'avais envie de m'intéresser au club, c'est une démarche naturelle pour moi (je l'avais déjà fait dans d'autres associations auparavant). » Aujourd'hui, Jérôme Zubialde compose le bureau en compagnie de celui qui est président depuis 2019, Nicolas Malapaert (« qui est dans le sud de la France depuis le confinement, mais avec lequel nous restons en contact permanent. »), Laurent Gourrier (trésorier), Stéphanie et Jean-Thomas Auliac (respectivement secrétaire et vice-président) et Xavier Daric (secrétaire adjoint et conseiller sportif). « On passe beaucoup de temps ensemble et c'est bénéfique pour l'association. La majorité des membres du bureau fait partie de la même équipe de critérium, qui évolue en 3ème division. Même si c'est avant tout un loisir (c'est que j'appelle du squash saucisson (rires)), on est également attachés au côté compétition. » Comme Laurent Gourrier, Jérôme Zubialde se félicite des bonnes relations entre l'association et sa structure hébergeante, ainsi que du nombre de joueurs licenciés. « C'est normal de faire le maximum pour représenter son sport. Parmi les gens qui viennent jouer au club, il y en a évidemment qui ne sont que de passage. Mais dans tous les cas on les incite fortement à prendre une licence. »

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À l'image des féminines, lauréates du critérium Île-de-France, les équipes de Vincennes ont réalisé une belle saison 2019-2020 (Crédit photo : Squash Center Vincennes)

Parmi eux, il y a les jeunes, qui sont près d'une cinquantaine à Vincennes. « Le développement de l'école de squash, c'est Malcolm Tullis qui en est totalement à l'origine, » souligne Jérôme. « Nous n'avons pas la prétention de pouvoir les amener au haut niveau, le club est plutôt un tremplin. Quand nos jeunes (Cléo Jahard il y a quelques années, et Zoé Faure à la rentrée à Créteil) intègrent un pôle, c'est en quelque sorte un aboutissement. Pour leur donner les moyens de réussir, on les intègre au maximum avec les adultes. Que ce soit le vendredi soir, où ils ont l'opportunité de se mesurer à de très bons joueurs du club, ou dans les équipes de critérium. Noa Yulzari s'est très bien comporté avec nous en D3 cette saison, et on envisage de le faire monter en 1ère div. Certes, la marche est beaucoup plus haute, mais si on prétend à atteindre le haut niveau, comme c'est son cas, il ne faut pas hésiter à se mettre en difficulté. » Le critérium a justement été l'une des belles satisfactions de cette saison tronquée, 4 des 7 équipes (dont celles de D1 hommes et femmes) ayant terminé en tête de leur poule ! Quant à celle de Nationale 3, ses résultats lors des deux premières journées et la qualité de son effectif (Mathieu Benoit, Alexandre Cogno, Jean-Jacques Pineau, Malcolm Tullis, David Ferstler, Jérémy Drecher, etc.) étaient la garantie d'une remontée probable, avant l'annonce de la saison blanche. « C'est dommage car c'était l'objectif annoncé, il faudra attendre une année de plus, » indique Jérôme Zubialde. « Nous espérons avoir d'aussi bons résultats en 2020-2021, mais sur un plan plus général le principal enjeu de la saison prochaine sera la transition entre Malcolm Tullis et Jérémy Drecher, qui le remplace au poste d'entraîneur. C'est un changement important, et ce sera donc une année charnière. » 

UN CLUB, UN COACH

Comme évoqué plus haut, Malcolm Tullis va passer le flambeau à la rentrée à Jérémy Drecher, après huit années au poste d'entraîneur du Squash Center Vincennes. Il partagera son temps entre le pôle France de Créteil (au sein duquel il intervenait déjà, aux côtés de Philippe Signoret), et la Fédération, « pour tenter de mettre en place de nouvelles choses, ça va être intéressant. Je précise que de par mes activités à Créteil, je m'étais déchargé de certains cours adultes cette saison, mais d'un autre côté, je continuerai à suivre certains jeunes de Vincennes, via le CER de la Ligue Île-de-France ou encore le PAHN (programme d'accession au haut niveau). L'objectif est que la transition avec Jérémy soit la plus fluide possible. » Le squash, Malcolm est tombé dedans quand il était petit. « J'avais 2 ou 3 ans, et mon père m'emmenait avec lui le dimanche matin au club de Saint-Maur-des-Fossés, tenu par Alain Ortega. Ensuite, j'ai fait partie de l'école de jeunes, et mes entraîneurs ont été Sébastien Lecat, Yohan Fauthoux ou encore Christophe Carrouget. Je disputais les compétitions régionales et nationales, mais je ne faisais pas partie des meilleurs (dans ma génération, il y avait des joueurs comme Christophe André ou Thibault Gouti). Lorsque j'avais 14 ou 15 ans, le club de Saint-Maur a fermé et je suis parti à Vincennes, où le coach était John Elstob. » Une rencontre importante, alors que le métier d'entraîneur est tout sauf une vocation pour Malcolm. « Je ne savais pas du tout ce que je voulais faire, et j'ai même fait des études d'histoire, puis d'anglais (il éclate de rire). John a eu une grosse influence sur moi, grâce à lui j'ai perçu que le coaching ce n'était pas que la technique, mais aussi les relations avec les gens et le côté humain. » Dans un premier temps, il occupe le poste de barman au club (« j'y passais mes journées … et mes nuits, »), puis tout va aller très vite. « John m'avait encouragé à passer mes diplômes, puis il m'a annoncé qu'il arrêtait. J'ai obtenu mon Brevet d'Etat (c'était la dernière session, je l'ai eu à l'arrache ...). C'était une très belle opportunité, car dans une structure comme Vincennes entraîneur c'est un poste à temps plein, on ne se pose même pas la question. » 

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À Vincennes, les -13 ans ont été sacrés champions de France en 2019 (à gauche, en compagnie de leur coach Malcolm Tullis), et la relève est déjà là ... (Crédits photo : Squash Center Vincennes) 

Dès le départ, l'une des priorités de Malcolm (qui en tant que joueur, a atteint le top 20 français au début des années 2010) sera de structurer l'école de squash. « Avant, c'était essentiellement du loisir. Avoir des jeunes performants, ce n'est pas forcément une nécessité pour un club, d'autant plus quand il est privé et que ça tourne bien - ce que je comprends tout à fait. Il a fallu faire preuve de pédagogie, et avec l'aide de l'association et grâce aux conseils de personnes comme Yann Menegaux, Christophe Carrouget ou encore Mehdi Renai, on a mis des choses en place. Une étape importante pour moi a été mon premier déplacement sur un championnat de France, pour accompagner Cléo Jahard. » Avec sa joueuse, il connaîtra le bonheur de remporter deux titres nationaux (voir ci-dessous PALMARÈS ET GRANDES DATES). « Après Cléo, il y a eu d'autres bons jeunes qui ont percé, et qui ont eu des médailles, » ajoute-t-il. « Zoé Faure bien sûr, puis Noa Yulzari et Ilyès Hammouche (NDLR : aux côtés d'Emma Vassenet, ils ont remporté le championnat de France Interclubs -13 ans en 2019). Parmi les plus jeunes, il y a aussi Adèle Vinel, ainsi que le petit Jules Piqueras qui est prometteur. » Lorsqu'on lui demande si la présence de ces locomotives est importante pour les autres enfants de l'école de squash, leur entraîneur est catégorique. « Évidemment ! Sans eux, ils ne savent pas ce que représente le plus haut niveau français dans leur tranche d'âge. Alors qu'en les observant au club, ils peuvent se dire qu'en s'entraînant 3 ou 4 fois par semaine, c'est possible d'atteindre ce niveau ... » 

PALMARÈS ET GRANDES DATES 

☛ S'il reçoit tous les ans de nombreuses compétitions régionales (championnats de Ligue, tournois jeunes, opens régionaux, rencontres du critérium etc.), le Squash Center Vincennes n'a organisé qu'un seul championnat de France au cours de sa longue histoire (l'interentreprises en 2003. Composée intégralement de joueuses locales - Clémentine Mathey, Catherine Destandau et Yolène Jahard - l'équipe féminine d'IGN avait remporté le premier d'une série de quatre titres consécutifs). Pour Malcolm Tullis, les explications sont simples : « L'absence de restauration au club, ainsi que d'un parking et d'hôtels à proximité immédiate, » soit autant d'éléments indispensables à l'accueil de ce genre de manifestations. Il faut néanmoins souligner que le club de l'avenue de la République a reçu de nombreuses stars de la discipline sur son court vitré, que ce soit lors des journées de championnat de France Interclubs (par exemple en avril 2019, avec la réception d'Annecy et Grégory Gaultier) ou de rencontres préparatoires de l'équipe de France féminine avant ses compétitions internationales. 

☛ Côté palmarès, le premier titre national du club est intervenu au championnat de France 2ème série en 1989, grâce à Sébastien Lecat (sélectionné en équipe de France senior quelques années plus tard). Il sera rapidement suivi par un certain Renan Lavigne, sacré en -17 ans en 1990 puis en -19 ans l'année suivante. L'actuel entraîneur des Bleus s'est souvenu pour nous de sa période Val-de-Marnaise, au cours de laquelle il a fait partie des équipes de France jeunes. « Même si ensuite j'ai intégré l'INSEP et je jouais pour Saint-Cloud, j'ai continué à m'entraîner à Vincennes pendant de nombreuses années, jusqu'à mon départ dans le sud de la France. J'ai notamment fait de nombreuses séances de PMA et de solo sur l'un des trois courts, où il y avait seulement une petite porte en verre sur le mur latéral ... Beaucoup de membres du club venaient jouer tous les midis et tous les soirs, et c'était le point de rendez-vous de pas mal d'équipes après les rencontres du mardi soir (notamment grâce au chef cuisinier/pizzaiolo). » 

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À vingt-cinq ans d'intervalle, Renan Lavigne (à gauche) et Jean-Jacques Pineau ont fait briller les couleurs du Squash Center Vincennes (Crédit photo : SquashSite)

☛ Il faudra attendre l'année 2004 pour voir un représentant du club remporter une épreuve nationale (Catherine Destandau en +40 ans), mais les médailles d'or vont ensuite se succéder pour Vincennes, grâce aux joueurs et joueuses suivants : David Ferstler (+40 ans en 2008 et +45 ans en 2014), Emmanuel Rouvet (3ème série en 2009), Laurent Gourrier (+50 ans en 2013 et +55 ans en 2019), Mathieu Benoit (2ème série en 2011, +40 ans en 2018 et 2019), Jennifer Corigliano (+45 ans en 2016), Maud Bailly (+35 ans en 2017) et bien évidemment Jean-Jacques Pineau. Même s'il a souvent été battu en finale par son grand rival Thierry Scianimanico, il s'est néanmoins imposé en +40 ans, en 2006 et 2009. JJP a même brillé à l'international, avec en point d'orgue un titre de champion d'Europe +45 ans en 2017 (en battant … Thierry Scianimanico) et une médaille de bronze à l'échelle mondiale dans la même catégorie en 2014.

☛ Du côté des jeunes, si Enzo Corigliano s'entraînait au pôle espoirs du Mans lors de sa victoire au championnat de France -19 ans en 2015 (pendant ses années Vincennoises, le Néo-Calédonien a également décroché le bronze européen avec l'équipe de France junior), le travail de Malcolm Tullis a commencé à porter ses fruits avec Cléo Jahard, dont les années en jeunes ont été marquées par ses finales de championnat de France face à sa rivale Ninon Lemarchand (dont deux remportées, en -15 ans en 2016 et en -17 ans en 2018). Sur la scène internationale, Cléo a décroché une superbe médaille d'argent avec les Bleuets au championnat d'Europe -17 ans en 2018. Après elle, les jeunes Val-de-Marnais ont continué à se distinguer : Ilyès Hammouche (3ème en -11 ans en 2018), Noa Yulzari (3ème en -13 ans en 2019, ce qui lui a valu une sélection en Bleu pour le tournoi des 5 Nations), Zoé Faure (3ème en -17 ans en 2019, et même médaillée de bronze à l'open de France dans cette catégorie début 2020) puis Adèle Vinel (2ème en -11 ans cette saison), sans oublier le titre de champions de France Interclubs -13 ans en 2019.

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Championnat de France -17 ans en 2019 à Chartres : on retrouvait deux joueuses formées à Vincennes sur le podium, Cléo Jahard (à gauche) et Zoé Faure (à droite) (Crédit photo : Association Squash et Badminton de Chartres)

☛ Toujours en Interclubs, mais en senior, l'ASSCV a remporté la Nationale 3 hommes en 1989, 1990 et 2010. Le club a même régulièrement fréquenté l'élite ces dernières années, avant de connaître deux relégations successives. Comme évoqué plus haut, Jean-Jacques Pineau et les siens faisaient partie des principaux prétendants à la montée en N2, avant l'interruption de la saison. Nul doute que ce sera à nouveau l'objectif en 2020-2021 ...

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97, avenue de la République, 94300 Vincennes

Tél. : 01 41 93 97 41

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Rendez-vous vendredi prochain pour le neuvième épisode du "Club de la semaine", qui sera consacré au H Park à Clermont-Ferrand.

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