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VIE FÉDÉRALE - BORDEAUX, PLACE FORTE DU SQUASH FRANÇAIS

Institutionnel 11/02/2020

Toute la semaine, la plupart des meilleurs joueurs et joueuses du pays se produisent au SquashBad33, à l'occasion du championnat de France Élite.

Comment Bordeaux est-elle devenue l'un des carrefours du squash hexagonal ?

Article de Jérôme Elhaïk 

Pour tenter d'obtenir la réponse, on a posé la question à Pierre Bernard, mémoire du squash dans la région. « Je suis là depuis 1978, et le paysage du squash Bordelais a beaucoup évolué depuis, » raconte le président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine. « Il y a de grosses structures qui ont disparu (Quinconces, Jeu de Paume et Ornano), et d'autres qui ont vu le jour : le Squash et Bad de Pessac, récemment passé de 3 à 6 courts, mais surtout le SquashBad33. » Avec Bordeaux Nord, Gradignan au sud et Mérignac à l'est, l'enseigne couvre la quasi-totalité de l'agglomération, pour un total de 26 courts de squash, plus ceux de padel et de badminton. « Notre base de données compte plus de 20 000 clients, » confie son directeur général, Fabien Grignet. « On fait de gros efforts de communication pour les fidéliser, et faire face à la concurrence de sports émergents comme l'escalade ou le cross-fit. En outre, nous avons fait l'acquisition d'un court gonflable qui permet de faire découvrir la discipline, notamment chez notre partenaire Decathlon. Notre objectif, c'est de susciter chez les gens une envie de jouer au squash qu'ils ne soupçonnaient pas auparavant. »

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Président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine, Pierre Bernard est également juge-arbitre du championnat de France Élite cette semaine à Bordeaux (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

"Organiser une grosse compétition, c'est une vitrine pour le squash" 

L'accueil de compétitions comme le championnat de France Élite participe au rayonnement du squash dans la région. « Nous en sommes capables grâce à nos compétences organisationnelles, et bien sûr la qualité des structures du SquashBad33, » indique Pierre Bernard. « Ces évènements permettent de mettre en valeur la bonne dynamique de la Ligue, deuxième en nombre de licences et même première chez les jeunes. » « Un championnat de France, c'est une vitrine, » ajoute Fabien Grignet. « Cela permet aux pratiquants loisirs de découvrir le squash de haut niveau, on s'en était particulièrement rendus compte lors des play-offs des Interclubs en juin dernier. C'est le genre de choses qui peut leur donner envie de s'investir davantage, par exemple en prenant des cours et en se lançant dans la compétition. » 

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Les compétitions organisées au SquashBad33, par exemple les playoffs des Interclubs en juin 2019, permettent à tous les pratiquants d'assister à des matches de haut niveau (Crédit photo : Nicolas Barbeau)

"Un gros évènement international à Bordeaux, on y pense"

Pour continuer sur cette lancée, l'organisation d'une compétition internationale majeure semble être une prochaine étape logique. « Si je suis réélu à la tête de la Ligue, ça fait partie des projets, » sourit Pierre Bernard. « On a déjà le French Master depuis quelques années, mais pourquoi pas un championnat d'Europe par équipe, junior ou même senior, à l'horizon 2021 ou 2022 ? Pour ce genre d'évènements, il y a pas mal de choses sur lesquelles il faut travailler en amont, dont l'installation d'un court vitré. Il y a plusieurs endroits sympas pour cela à Bordeaux, par exemple le Palais des Sports ou la Base sous-marine. » « La structure est également partante, » ajoute Fabien Grignet, qui pense même à un tournoi du circuit international, tout en étant conscient que « faire un one-shot est une chose, pérenniser un événement d'envergure comme Nantes a réussi à le faire en est une autre. »

En attendant, c'est donc l'élite du squash hexagonal – la numéro 3 mondiale Camille Serme en tête - qui se produit à Bordeaux Nord jusqu'à jeudi. N'hésitez pas à venir profiter du spectacle !

Il y a toujours un homme derrière un projet, et celui qui est à l'origine du SquashBad33 s'appelle Michel Ludwig.

« Tout a commencé il y a 10 ans, alors que je venais de quitter mon précédent emploi, » raconte celui qui occupe de hautes responsabilités chez Siemens Financial Services. « J'avais réfléchi à plusieurs concepts, avec la viabilité économique comme critère essentiel. J'ai opté pour un club multi-raquettes, agrémentée d'une vraie restauration. » Comme évoqué plus haut, l'enseigne est aujourd'hui un acteur qui compte dans le squash hexagonal. « C'est une fierté, ajoute-t-il. Notre ADN, c'est l'osmose entre la compétition et la pratique loisirs. Des évènements comme ce championnat de France Élite en sont la parfaite illustration, car des novices peuvent venir assister à des matches de très haut niveau. » Quand on l'interroge sur ses projets et rêves futurs, Michel Ludwig évoque la possibilité « d'un système de franchise, en exportant le concept du SquashBad33 dans d'autres villes de France. Mon credo, c'est de savoir saisir les opportunités, donc on verra quelles sont celles qui se présentent dans le futur ... »

"Notre ADN, l'osmose entre la compétition et le squash loisir"

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Le propriétaire du SquashBad33 Michel Ludwig (à droite), en compagnie de Fabien Grignet et Pierre Bernard (Crédit photo : FFSquash)

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