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CHAMPIONNAT DE FRANCE 2ème SÉRIE : UN TITRE TRÈS CONVOITÉ
Événements 28/03/2019Certainement l'une des compétitions les plus attendues de la saison, le championnat de France 2ème série a lieu ce weekend à La Roche-sur-Yon.
Le tableau masculin est exceptionnellement dense et la lutte pour la victoire s'annonce rude, notamment entre les trois favoris (Paul Gonzalez, Aurélien Gontero et Jérôme Sérusier). Chez les femmes, Charlotte Demange remet son titre en jeu avec des espoirs légitimes de le conserver mais d'autres, comme la jeune Zoé Faure, tenteront de contrecarrer ses plans. Retrouvez ci-dessous notre présentation, avec un focus sur le Squash Yonnais et un tour d'horizon des forces en présence.
Article de Jérôme Elhaïk
FOCUS SUR ... LE SQUASH YONNAIS
Et si on commençait par le commencement ? Le squash à La Roche-sur-Yon a vu le jour au début des années 90 dans la maison de quartier Jean-Yole. Créé en 1995, le Squash Yonnais est victime de son succès et compte rapidement près de 150 adhérents pour un seul court … Le club déménage donc aux Terres Noires (grand complexe sportif où l'on trouve du tennis de table, des courts de tennis, du tir à l'arc, des pistes cyclables allant jusqu'au littoral, un mini-golf etc.) au début du 21ème siècle, l'inauguration des trois courts ayant lieu le 15 janvier 2000 avec un match exhibition entre Romain Tenant et Gurval Isambard (qui font partie du top 12 français). Une école de squash est immédiatement mise en place, et le club connaît un développement constant, à tel point que deux courts supplémentaires sont construits en 2008. Après avoir compté près de 900 pratiquants, dont 300 scolaires et 75 jeunes, le Squash Yonnais, connaît quelques difficultés en 2011, « à la fois financières et liées au départ de l'éducateur, » précise celui qui est son président depuis deux ans, Guillaume Guichet. Mais le club a su rebondir, à l'image de son école de squash : un temps suspendue, elle est aujourd'hui animée par Laurent Plaire, et compte près de 40 enfants. « On aimerait ouvrir un créneau supplémentaire, » confie Guillaume Guichet. « L'investissement des parents est une nécessité, mais ce n'est pas facile pour eux car de nos jours les enfants pratiquent plusieurs sports. » Même si certains affichent quelques promesses, aucun ne semble pour l'instant marcher sur les traces d'Éloïse Olliveau, Romane Ageneau ou Paul Pic (les deux derniers cités ayant été pensionnaires du pôle espoirs du Mans. Pic est aujourd'hui enseignant pour les adultes du club). « Ce n'est pas évident d'orienter les jeunes vers la compétition, » ajoute Guichet. « Notre meilleur élément actuellement est Adrien Poiraud, mais il a commencé relativement tard. Il progresse rapidement et est très motivé, il aide d'ailleurs Laurent avec les jeunes. » Poiraud fait également partie de l'équipe 1 du club, qui après avoir disputé les play-offs d'accession en N3 en 2017-2018, a été « décimée par les absences cette année : Paul Pic a manqué quelques rencontres, et l'ancien président Christophe Monnier n'a pas joué à cause d'un accident de moto. D'un autre côté, l'équipe 2 va disputer les playoffs pour monter en Régionale 1, donc on aura peut-être deux équipes à ce niveau la saison prochaine. »
Les bénévoles et les éducateurs du Squash Yonnais s'investissent sans relâche pour le développement de leur discipline (Crédits photo : Squash Yonnais)
La particularité du Squash Yonnais est qu'il occupe des locaux municipaux, mais que l'association a financé à 100 % la construction de ses courts. De plus, la gestion quotidienne est assurée par des bénévoles, ce qui est assez rare (voire unique) pour un club de 300 adhérents. « Le bureau élargi est composé de six bénévoles – Christophe Monnier, Charles Tijou, Nicolas Briand, Nicolas Bret, Jean-Luc Beauteint et moi-même. On n'a pas besoin d'être besoin sur place en permanence, car nous payons une redevance au club de tennis (le Tennis Entente Yonnaise) qui assure l'accueil au club-house. Cela représente néanmoins un gros investissement de notre part : on peut même dire que cela devient un deuxième métier dans des périodes comme maintenant, avec la préparation du championnat de France (rires). On pourrait certainement se développer encore davantage si on avait un salarié à plein temps, mais ce n'est pas d'actualité pour l'instant. » Récompense de ses efforts, le Squash Yonnais a récemment reçu le Label Or de la Fédération Française de Squash. « On joue le jeu, en proposant des formules avantageuses à ceux qui prennent leur licence, » précise Guillaume Guichet. Le championnat de France 2ème série de ce weekend est également une belle mise en avant pour le club et la discipline. « L'accueillir à nouveau était une suite logique au vu de notre dynamique actuelle, » ajoute son président. « C'est une belle opportunité de proposer autre chose que les tournois internes ou régionaux que nous organisons en temps ordinaire. Je ne faisais pas partie du bureau lors de l'édition précédente, mais je sais que c'est une belle épreuve et on m'a dit que l'édition de cette année devrait être très relevée (voir ci-dessous PLEINS FEUX SUR LES TABLEAUX). » Après le championnat de France junior en 2009, puis un tournoi international du circuit féminin en 2011, le Squash Yonnais avait en effet accueilli les championnats de France 2ème série en 2012. Quelques joueurs et joueuses qui seront de la partie ce weekend étaient déjà présents il y a six ans, dont Aurélien Gontero. Tête de série n°1, le Tourangeau s'était sorti d'un 1/8è de finale compliqué face à Auguste Dussourd, avant de chuter face au Réunionnais Billy Paton. C'est finalement Vincent Droesbeke qui allait s'imposer, alors que le tableau féminin était survolé par la jeune Léa Van der Zwalmen (16 ans), seule joueuse à avoir remporté ce titre deux fois d'affilée. Qui seront les vainqueurs cette année ? Pour tout savoir sur les forces en présence, rendez-vous ci-dessous …
Les podiums du championnat de France 2ème série 2012 à La Roche-sur-Yon, avec Vincent Droesbeke et Léa Van der Zwalmen sur la plus haute marche du podium (Crédits photo : SiteSquash)
PLEINS FEUX SUR LES TABLEAUX
Les chiffres ne mentent pas : avec sept joueurs du top 50 national, dix 2A et 21 membres du top 100, le tableau masculin de ce championnat de France 2ème série est le plus relevé des années 2010, à tel point que la tâche s'annonce très compliquée pour les deux représentants de la Ligue hôte, Grégory Joneau, Christophe Bouin et Mickaël Folliot. Parmi les 32 engagés, on compte même neuf joueurs ayant déjà remporté un titre national en individuels ! Je me suis donc prêté au jeu des pronostics, avec ci-dessous un tour d'horizon de ceux qui ont des chances d'aller au bout ce weekend. Cette hiérarchie s'appuie sur le niveau des joueurs, leurs résultats récents et antécédents en championnats de France mais aussi sur mon ressenti : elle comporte donc une part de subjectivité, et la seule vérité sera celle du terrain. Messieurs, à vous de jouer …
LES FAVORIS
Le point commun entre les trois favoris est qu'ils ont déjà remporté un titre national individuel. Pour Paul GONZALEZ, ce n'était pas plus tard qu'il y a dix jours à Chartres, à l'occasion du championnat de France -17 ans, où il a tenu son rang de tête de série n°1. Le moins que l'on puisse dire est que le Marseillais arrive en Vendée en pleine confiance : en l'espace d'un mois et demi, il a disputé son premier championnat de France Éite, est monté sur le podium à l'open de France junior, a affronté l'une de ses idoles en Interclubs (Nick Matthew), a appris sa sélection pour le championnat d'Europe -19 ans, et enfin s'est imposé en Eure-et-Loir. Gonzalez a donc l'occasion dès ce weekend d'ajouter une deuxième ligne à son palmarès, et de rejoindre des joueurs comme Benjamin Aubert ou Thierry Lincou, qui s'étaient imposés à seulement 16 ans. Le championnat de France 2ème série, Jérôme SÉRUSIER n'y a pas participé depuis 2009, et pour cause : le joueur de Montigny a été ensuite 1ère série sans interruption pendant 9 ans, avec même une pointe à la 13ème place nationale en 2015. Même s'il a perdu plus de matches qu'à l'accoutumée en critérium Île-de-France et n'a pas disputé beaucoup de tournois cette saison, le joueur de Montigny s'est bien préparé : vainqueur de la phase régionale en battant notamment Joshua Jacques Phinera, il a participé aux championnats de Ligue +40 le weekend dernier (battu en finale par son rival et ami Mathieu Benoît), avant de perdre en 5 jeux mardi soir contre Johan Bouquet en « crit, » histoire de se mettre en jambes … Son expérience – il a été champion de France et deux fois médaillé de bronze européen en +35 ans – en fait un candidat évident à la victoire ce weekend.
Jérôme Sérusier, Aurélien Gontero et Paul Gonzalez, trois profils différents mais une même ambition ce weekend (Crédits photo : Paul Orlovic & Nicolas Barbeau)
Le troisième larron s'appelle Aurélien GONTERO. Après plusieurs essais infructueux, avec notamment une médaille de bronze à Biganos en 2011, le gaucher connu pour son goût de l'attaque avait remporté le championnat de France 2ème série à La Rochelle en 2015. Déçu de ne pas pouvoir défendre son titre - il était passé 1ère série – il avait mis un point d'honneur à le remporter à nouveau deux ans plus tard, survolant la compétition à Nantes. Il avait ensuite disputé de nombreux tournois nationaux, et ses résultats avaient prouvé que son véritable niveau se situe autour du top 20 français. Gontero n'a pas beaucoup joué cette saison et on peut s'interroger sur sa capacité à enchaîner les matches, mais sa victoire récente sur Manuel Paquemar (11-9 au cinquième jeu) en Interclubs prouve qu'il n'a rien perdu de son niveau. Son classement (71ème français) le place parmi les têtes de série 13/16, et il sera le joueur à éviter absolument au tirage au sort. Un tirage au sort qui sera un facteur primordial, car Gontero peut par exemple croiser Gonzalez ou Sérusier dès les 1/8è de finale ...
INFO DE DERNIÈRE MINUTE : Aurélien Gontero a été intégré à la 41ème place au classement national, ce qui le place en tête de série n°4. Il ne pourra donc pas affronter Jérôme Sérusier ni Paul Gonzalez avant les quarts de finale.
Les outsiders
Pas besoin de se casser la tête pour chercher les outsiders du tableau masculin : Nicolas CARDIN, Hugo GALLET, et Valentin ALBERTI avaient fini respectivement 5ème, 6ème et 7ème l'année dernière. Depuis, leur régularité leur a permis d'atteindre leur meilleur classement et de se stabiliser dans le top 40 français, et tous les trois ont remporté leur championnat de Ligue. Leur position de tête de série leur confère une (relative) protection, un avantage indéniable dans une compétition aussi dense. À cette liste, on peut ajouter Guillaume DOFFAGNE, qui n'a pas disputé le championnat de France 2ème série depuis sa 5ème place en 2015. Moins présent sur les tournois ces derniers mois, le joueur de la Rochelle a été battu de justesse par Baptiste Bouin en demi-finale en Nouvelle-Aquitaine, et a donné une belle réplique à Manuel Paquemar au récent National de Bordeaux. Après Gontero, il est le joueur à éviter en 1/8è de finale.
Nicolas Cardin (au premier plan) avait battu Hugo Gallet dans le match pour la 5ème place la saison dernière (Crédit photo : Anthony Henriques)
La jeunesse ambitieuse
Outre Paul Gonzalez, quatre autres joueurs âgés de 16 ans ne viennent pas à La Roche-sur-Yon pour faire de la figuration. Le gaucher du PUC Joshua JACQUES PHINERA a été la révélation de ces dernières semaines, avec une médaille d'argent à l'open de France junior puis une de bronze au championnat de France -17 ans. Ces bons résultats ont même valu à l'élève de Johan Bouquet une sélection en équipe de France – 19. Même si leurs résultats au France -17 (6ème et 9ème) ont été en-deça de leurs espérances, les pensionnaires du centre d'entraînement de La Rochelle, Léo BLIN et Baptiste BOUIN, seront également à prendre très au sérieux. N'oublions pas le très combatif Antoine RIEHL. Même si le joueur de Saint-Cloud manque d'un résultat référence en championnat de France (avec tout de même une sixième place en -13 ans), il passe rarement à côté d'un match.
Joshua Jacques Phinera (au premier plan) et Baptiste Bouin feront partie des jeunes joueurs en lice ce weekend (Crédit photo : Jean-Luc Paquemar)
Le facteur X
On aurait pu le citer parmi les jeunes, mais sa performance de l'année dernière lui donne un statut particulier : Noah HATEAU pourra-t-il, comme son père Cédric (vainqueur en 2004, 2005 et 2006), conserver son titre de champion de France 2ème série ? L'année dernière, il s'était imposé après un parcours à rebondissements, remontant un handicap de deux jeux contre Valentin Alberti en quart de finale, avant de sauver deux balles de match en demi-finale contre Romain Bastian et de s'imposer 14-12 au cinquième jeu. « Pour une fois, j'ai utilisé mon cerveau, » nous avait-il dit tout sourire après son succès, qui faisait suite à un autre titre national en -17 ans. Depuis, le fantasque joueur de Valence, capable de rentrer une pluie de coups gagnants mais aussi de sortir tout seul d'un match, n'a pas totalement confirmé, avec néanmoins une belle 5ème place au championnat de France junior. Mais on se souvient que lors de son discours de remise des prix, Noah Hateau avait donné « rendez-vous à l'année prochaine ... »
Noah Hateau aux côtés de son père Cédric après son titre de champion de France 2ème série l'année dernière (Crédit photo : Anthony Henriques)
Pourquoi pas eux ...
Voici trois joueurs qui ne sont pas des prétendants évidents au titre mais sont prêts à profiter de circonstances favorables, par exemple un bon tableau. Grand habitué de cette compétition, qu'il n'a raté qu'une fois ces cinq dernières années, Alexandre DUPIRE espère sans doute faire mieux que sa 11ème place d'il y a deux ans. Ce sera en revanche une première participation pour un autre Normand, Antoine OSMONT. Encore 3ème série il y a trois ans, le joueur de Louvigny ne cesse de progresser et est aujourd'hui aux portes du top 50. Le saviez-vous ? Le Nancéen Bertrand TISSOT a joué sur le circuit professionnel entre 2004 et 2006, alors qu'il habitait au Canada. Difficile de situer son niveau actuel car il dispute peu de tournois dans l'hexagone, mais Tissot a obtenu de nombreux podiums sur les tournois européens vétérans ces derniers mois.
Les Normands Antoine Osmont et Alex Dupire essaieront de tirer leur épingle du jeu (Crédit photo : Evreux AC Squash)
Le joueur à éviter au premier tour
Comme Noah Hateau, on aurait pu le citer parmi les jeunes aux dents longues, mais Brice NICOLAS (15 ans) a également un statut un peu particulier : son classement le place parmi les têtes de série 25/32, et il sera donc LE joueur éviter au premier tour ... Arrivé cette année au pôle espoirs d'Aix-en-Provence, le Néo-Calédonien a dû s'adapter à sa nouvelle vie mais les résultats n'ont pas tardé à suivre, à l'image de sa récente cinquième place au championnat de France -17 ans grâce notamment à sa victoire contre Léo Blin. Parmi les autres troubles-fête potentiels, on peut citer Lazlo GODDE (qui a succédé à Brice Nicolas au palmarès du championnat de France -15 ans, et repêché de dernière minute), Pablo RICHET, Éric CHAMBET ou encore Victor BRYGO.
Brice Nicolas, qui a causé quelques soucis à Paul Gonzalez au championnat de France -17, est l'un des joueurs les plus jeunes du plateau (Crédit photo : Nicolas Barbeau)
ET LES FILLES AUSSI ...
Le tableau féminin est sans doute moins dense que son homologue masculin, mais la lutte pour le podium devrait être très intéressante.
Comme Noah Hateau, Charlotte DEMANGE remet son titre en jeu. Sa victoire à Chartres avait été un vrai soulagement pour la joueuse de La Rochelle, après de nombreuses places d'honneur en championnat de France. Elle n'a certes disputé qu'un seul tournoi en 2019 mais y a été très convaincante, avec des victoires sur Adeline Legeay et Laetitia Estournes au championnat de Ligue. Tête de série n°1, Zoé FAURE semble être l'autre prétendante majeure au titre. Après être passée tout près de sortir Ninon Lemarchand en 1/8è de finale de l'open de France junior, elle a matérialisée sa progression par une médaille de bronze au championnat de France -17 ans grâce à une très belle victoire face à Mahé Asensi. Un peu plus jeune que Faure, la championne de France -15 ans Lola DOUILLARD peut viser un podium, tout comme la finaliste de l'an dernier, Laetitia VOISIN. Battu en quart de finale par cette dernière en 2018, Emmanuelle LE BRUN sera la meilleure de chance de médaille pour la Ligue des Pays de la Loire. « C'est une compétition que j'aime bien, » confie celle qui participera pour la quatrième fois en cinq ans, et qui avait terminé quatrième en 2015. « C'est l'opportunité de se confronter à des joueuses d'autres ligues, et d'avoir cinq matches intéressants pendant le weekend. Un objectif ? C'est difficile de se projeter car on peut tomber à tout moment sur une joueuse sous-classée. »
Les finalistes de l'an dernier Laetitia Voisin et Charlotte Demange (en haut), et les jeunes Zoé Faure et Lola Douillard, autant de prétendantes au podium dans le tableau féminin (Crédit photo : Anthony Henriques & Nicolas Barbeau)
Egalement habituées de cette épreuve, Jennifer CORIGLIANO, Claire GARDEN et Alexandra MALET (11ème à Chartres en 2018) auront également envie de briller dans leur Ligue. Parmi les outsiders, on peut citer d'autres joueuses qui ont remporté leur phase régionale : Amandine GOBLET (Rhône-Alpes), Magali BALLATORE (Normandie) et surtout Emmanuelle BERTONCINI, qui a battu Laetitia Voisin en PACA. L'inconnue réside dans la présence de Vanessa QUACH. La Néo-Calédonienne a été assimilée 80ème française, mais il faudra attendre ses premiers matches pour juger du véritable niveau d'une joueuse qui présente quelques solides références, comme une médaille de bronze aux Jeux du Pacifique en 2011. On se souvient qu'il y a quatre ans, Nicolas Massenet, également en provenance de Nouméa avait atteint les demi-finales à Bron.
Entourée de Claire Garden et Jennifer Corigliano, Emmanuelle Le Brun est la meilleure chance de médaille de la Ligue des Pays de la Loire, qui accueille la compétition (Crédit photo : Ouest France)
Vous pourrez suivre la compétition sur la page Facebook de la Ligue de Squash des Pays de la Loire, en streaming sur celle du Squash Yonnais, et sur squashnet.
Palmarès du championnat de France 2ème série
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Affiche réalisée par la société Saycom