Actus
ANNECY ROSE OPEN 2019 : LES FRANÇAISES VEULENT BRILLER EN HAUTE-SAVOIE
Événements 12/03/2019Après deux opus consacrés aux hommes, la première édition de l'Annecy Rose Open débute demain au RM Club Visaform. Avec 12 joueuses du top 100 mondial – dont la n°29 Milou Van der Heijden - les matches devraient être de grande qualité.
Le contingent Tricolore tentera de tirer son épingle du jeu, avec Coline Aumard et Mélissa Alves dans le rôle des meilleures chances. Coup de projecteur sur les huit Françaises en lice, et sur le reste du plateau.
Article de Jérôme Elhaïk
HUIT FRANÇAISES AU DÉPART !
Coline Aumard (29 ans, n°2 française, 34ème mondiale)
La présence de la numéro 2 française sera l'une des attractions de la semaine, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, parce que Coline Aumard se concentre généralement sur les gros évènements, et n'a pas disputé de tournois de cette catégorie depuis quatre ans. Mais aussi, parce qu'elle a fait ses débuts sous le maillot du club hôte il y a quelques jours, ceci expliquant sans doute cela. « Après avoir représenté Créteil pendant plus de dix ans, c'est un nouveau challenge pour moi, Je suis très fière de faire partie de celles et ceux qui ont le privilège de jouer pour Annecy, » disait-elle après l'officialisation de son arrivée. « Je remercie le club et Rémy Mabillon de leur confiance. Ils ont des projets très ambitieux, et je suis ravie de démarrer ce nouveau chapitre à leurs côtés. » Aumard avait réalisé un bon début de saison 2018-2019, avec une médaille d'argent au championnat d'Europe et une contribution décisive au bronze mondial des Bleues en Chine, mais quelques pépins physiques ont freiné cet élan. Sa défaite en demi-finale du championnat de France face à Mélissa Alves, après avoir eu des balles de match, a été une grosse déception. Mais celle qui réside désormais à Nottingham a bien rebondi en battant Nele Gilis au championnat du monde, avant de buter sur Laura Massaro en 1/16è de finale.
Coline Aumard va avoir la chance de disputer un tournoi international dans son nouveau club (Crédit photo : Open International de squash de Nantes)
Premier match : 1/8è de finale contre Anastasiia Kostiukova (UKR) ou Michaela Cepová (CZE) – jeudi 14 mars, 19h
Énora Villard (25 ans, n°3 française, 59ème mondiale)
Depuis qu'elle s'est lancée sur le circuit après avoir obtenu son diplôme à Sciences Po, la native d'Aix-en-Provence franchit les paliers un par un : premier titre en PSA en janvier 2018, suivi d'une première médaille (le bronze) au championnat de France et de ses premières sélections en équipe de France, avec à la clé des podiums européen et mondial. Énora Villard a connu un petit coup d'arrêt avec une blessure au poignet, qui l'a contrainte à déclarer forfait au championnat de France et jouer avec un strap au championnat du monde (elle a été éliminée au premier tour par l'Égyptienne Yathreb Adel, 17ème mondiale). « Depuis, on en a bien pris soin avec le kiné, » indique-t-elle. « Je peux enfin jouer avec le poignet libéré et ça fait du bien ! Je pars tête de série n°3 à Annecy, ce serait super d'atteindre la finale mais je vais prendre les matches les uns après les autres. J'ai choisi de refaire des tournois de moindre dotation – je serai par exemple tête de série n°1 d'un 5 500 $ en Suède quelques jours plus tard - afin de jouer plus de matches, et d'engranger les victoires et la confiance qui va avec. Le fait de jouer en France est une bonne chose : le déplacement est moins long et il n'y a pas de décalage horaire (donc moins de fatigue), on sera un bon groupe de françaises avec un coach qui va nous suivre, sans oublier le public qui sera derrière nous. Annecy est un petit nouveau dans le calendrier, qui allonge la liste des tournois dans l'hexagone et on en est ravies. J'ai hâte d'aller batailler dans ce belle région de notre pays ! »
Énora Villard a retrouvé le sourire après quelques semaines compliquées en raison d'une blessure au poignet (Crédit photo : Nicolas Barbeau)
Premier match : 1/8è de finale contre Jasmine Hutton (ENG) ou Taba Taghavi (IRI) – jeudi 14 mars, 16h
Mélissa Alves (25 ans, n°4 française, 61ème mondiale)
Son nom était bien sûr familier des connaisseurs du squash : la Guyanaise avait réalisé une belle carrière en junior (deux médailles de bronze au championnat d'Europe), et était sur la pente ascendante depuis son retour en Europe l'été dernier après quatre ans passés en université Américaine. Mais Mélissa Alves est entrée dans une autre dimension récemment, en devenant la troisième française à se qualifier pour les 1/8è de finale du championnat du monde, après Isabelle Stoehr et Camille Serme. Après avoir sorti la solide Canadienne Samantha Cornett (32ème), elle a réalisé un véritable exploit en battant Salma Hany (12ème). « Mélissa a été exceptionnelle, » disait son entraîneur Philippe Signoret après le match. « Elle a tout de suite pris son adversaire à la gorge et rentré un nombre incalculable d’amorties gagnantes. » Pour sa première apparition sur SquashTV, la Française a été loin d'être ridicule deux jours après face à la future vice-championne du monde Nour El Tayeb. Lorsqu'on lui suggère que cette performance la place presque en position de favorite pour l'Annecy Rose Open, Alves ne se démonte pas. « Je veux remporter tous les tournois, donc ça ne me dérange pas ! Si je gagne celui là tant mieux, mais sinon je gagnerai le prochain. Le championnat du monde m’a donné énormément de confiance, ainsi qu'une idée du niveau de jeu que je peux atteindre. Mais le chemin est encore long et beaucoup de travail reste à faire. Je sais qu’il faut maintenant confirmer sur les tournois à venir, et j'ai hâte de jouer celui d'Annecy. C'est super qu'il y ait davantage de PSA en France. Ça nous permet de moins voyager, de se concentrer uniquement sur le squash, et de jouer à domicile. »
Ici face à Nour El Tayeb, Mélissa Alves a été la révélation du dernier championnat du monde (Crédit photo : SquashSite)
Premier match : 1/8è de finale contre Yuna Loaëc (FRA) ou Faiza Zafar (PAK) – jeudi 14 mars, 17h
Chloé Mesic (27 ans, n°5 française, 97ème mondiale)
Chloé Mesic connaît bien la région Auvergne Rhône-Alpes, ayant obtenu son diplôme à l'INSA de Lyon en 2016. Une année qui fût également faste pour elle sur le plan sportif, avec des débuts en équipe de France couronnés par une médaille de bronze au championnat du monde à Paris. Après un excellent début d'année 2017, qui l'avait conduit à la 56ème place mondiale, elle a eu du mal à confirmer depuis. « Mais je suis de nouveau sur une phase de progression après un fin d'année difficile pour raisons personnelles, » confie la joueuse de Bourges. « Il est certain que mon classement PSA ne reflète pas mon niveau actuel. J'ai hâte de jouer le tournoi d'Annecy, qui s'annonce sympathique et très bien organisé. C'est toujours un plaisir d'évoluer en France et d'être soutenu par le public. Les évènements internationaux y sont de plus en plus nombreux, pour le plus grand bonheur des joueurs français et des passionnés ! On a besoin de ça pour promouvoir le squash. C'est juste dommage de commencer le tournoi par un duel contre Maud Duplomb, amie de longue date. Mon objectif est d'aller le plus loin possible, mais je ne me projette pas sur un éventuel second tour face à une autre joueuse dont je suis proche, Milnay Louw. »
Après avoir reculé au classement ces derniers mois, Chloé Mesic veut repartir de l'avant (Crédit photo : Draz Foto)
Premier match : 1/16è de finale contre Maud Duplomb (FRA) – mercredi 13 mars, 18h
Fanny Segers (19 ans, n°8 française, 143ème mondiale)
C'est la régionale de l'étape : formée à Annonay, Fanny Segers – dont la sœur Coralie fait partie du comité d'organisation – a ensuite intégré les pôles espoirs de Chatenay-Malabry et d'Aix-en-Provence. Elle a obtenu plusieurs titres nationaux en jeunes, et contribué à la médaille d'argent des Bleuets au dernier championnat d'Europe junior. Depuis quelques mois, Segers expérimente la difficile transition chez les seniors. « Mon début de saison a effectivement été très compliqué, » confirme-t-elle. « Toutes mes anciennes coéquipières en équipe de France junior ont arrêté le squash pour se consacrer à leurs études, du coup il n'y a que moi qui me suis lancée sur le circuit. Je trouve que c'est dur de partir seule sur des tournois, sans coach et sans réel soutien. De plus, j'ai été blessée au genou en décembre, ce qui n'a pas arrangé les choses. Mais je travaille encore plus dur pour m'en sortir. Je me suis bien entraîné depuis le championnat de France, et suis prête à aller le plus loin possible. C'est une très bonne chose pour nous d'avoir des tournois PSA en France, notamment car on bénéficie des conseils de nos entraîneurs. »
Originaire d'Annonay, Fanny Segers sera la régionale de l'étape (Crédit photo : Jean-Luc Paquemar)
Premier match : 1/16è de finale contre Grace Gear (ENG) – mercredi 13 mars, 17h
Cyrielle Peltier (26 ans, assimilée n°7 française, 196ème mondiale)
« La sortie de ce long tunnel interminable. » Ce fûrent les premiers mots de Cyrielle Peltier après les qualifications au championnat de France Élite, où s'elle était inclinée en finale face à Marie Stéphan à l'issue d'un superbe match. Avant une grave blessure à la cheville en 2015, et « des essais infructueux et si douloureux » par la suite, la Sarthoise était numéro 3 française et membre à part entière de l'équipe de France. « Dans mon malheur, j’en ai profité pour construire un avenir professionnel, car il y a après la carrière sportive une deuxième vie qu’il ne faut pas négliger (NDLR : elle est représentante pour la marque Salming Squash France). Par contre, c'est sûr que ça complique la reprise d'une carrière sur le circuit international, car quand on me contacte à la dernière minute pour prendre une place dans un tableau, je ne peux pas forcément me libérer. Pour cette raison, c'est un luxe d'avoir des tournois internationaux en France. Je bénéficie d'une wild card à Annecy, ce qui est une aubaine car avec le nouveau système de tournois c'est difficile de monter au classement. » Est-ce le début d'une deuxième carrière pour Cyrielle ? « C'est beaucoup trop tôt pour le dire, et de toute façon, j'essaie de ne pas me fixer de limites et de profiter de l'instant présent. » Un tirage au sort clément (la Tchèque Fertekova, 100ème mondiale) lui permet d'envisager des retrouvailles avec la tête de série n°1 Milou Van der Heijden en 1/8è de finale. « On se connait très bien, car on avait passé beaucoup de temps ensemble lors d'une tournée en Australie en 2015. Je l'avais battu en finale sur le premier tournoi, puis elle avait pris sa revanche sur le deuxième. Je suis consciente qu'elle est mieux préparée et que ce serait un match difficile, mais je sais aussi que je suis capable de battre ce genre de joueuses, donc on verra bien. » Sa prestation au championnat de France, où elle a donné une belle réplique à Mélissa Alves en quart de finale avant de terminer cinquième, peut l'inciter à l'optimisme.
Après des années de galère dues à une blessure à la cheville, Cyrielle Peltier voit le bout du tunnel (Crédit photo : Lauranne Rochais)
Premier match : 1/16è de finale contre Eva Fertekova (CZE) – mercredi 13 mars, 19h
Yuna Loaëc (17 ans, n°18 française, 208ème mondiale)
Elle ne sera pas la benjamine du plateau, les deux Égyptiennes – Farida Mohamed et Jana Shiha – étant nées quelques mois après Yuna Loaëc. La Bretonne est néanmoins moins expérimentée à ce niveau, car elle disputera seulement son deuxième tournoi sur le circuit international. « Je remercie l'organisation de m'avoir offert une wild card, je suis vraiment contente de participer à l'open d'Annecy, » confie-t-elle. « Mon objectif sera d'acquérir de l'expérience en me confrontant à des joueuses que je connais pas, mais aussi de tenter de sortir de ma zone de confort. » Joueuse appliquée et intelligente sur le plan tactique, Loaëc a obtenu des résultats probants ces derniers mois, en particulier un 1/8è de finale au British Junior Open en -19 ans. « C'était la première fois que j'atteignais ce stade de la compétition. Ça a été un bon tournoi, aussi bien dans le jeu que pour l'expérience. Pour l'instant, je suis assez satisfaite de ma saison d'autant que je n'ai repris qu'en septembre après quatre mois d'arrêt à cause d'une blessure à la cheville. Il y a eu du bon et du moins bon. Faire mes débuts en PSA m'a fait très plaisir, et pour les jeunes comme moi, c'est une très bonne chose d'avoir plusieurs tournois en France. Ça évite d'avoir à faire de gros déplacements, et en plus ça contribue au développement du squash féminin professionnel dans le pays. »
Après Créteil en décembre, Yuna Loaëc va disputer son deuxième tournoi sur le circuit international (Crédit photo : Yuna Loaëc)
Premier match : 1/16è de finale contre Faiza Zafar (PAK) – mercredi 13 mars, 18h
Maud Duplomb (30 ans, n°6 française)
Petit événement pour Maud Duplomb : l'ancienne joueuse de l'équipe de France (elle a porté le maillot bleu pendant dix ans) va disputer son premier tournoi sur le circuit international depuis … 2014 ! Depuis, elle a donné naissance à son premier enfant, et lancé sa carrière de kinésithérapeute. Duplomb a néanmoins continué à participer au championnat de France, dont elle a atteint les quarts de finale lors des quatre dernières éditions. « Je suis contente de faire ce retour, » confie-t-elle. « D'autant que si je suis désormais installée en PACA, j'ai été en Rhône-Alpes pendant de longues années. Mon seul regret est de tomber sur Chloé Mésic au premier tour. Non seulement j'aurais préféré affronter une joueuse étrangère, mais on s'est déjà jouées deux fois en 2019 (j'avais gagné au national de Nîmes, et elle a pris sa revanche au championnat de France). Ça ne va pas être facile mais je vais jouer ma carte à fond. Il y a de plus en plus de tournois PSA féminins en France, et c'est tant mieux. C'est un plus de jouer à domicile et d'avoir la chance de montrer le niveau des joueuses françaises. Le squash, en particulier féminin, a besoin de personnes qui s’investissent et poussent notre sport vers le haut. J’espère que cela va durer et même donner des idées à d’autres clubs. »
Plus de quatre ans après son dernier tournoi, Maud Duplomb va effectuer son retour sur le circuit international (Crédit photo : Le Dauphiné Libéré)
Premier match : 1/16è de finale contre Chloé Mesic (FRA) – mercredi 13 mars, 18h
LES AUTRES JOUEUSES
Il n'y aura évidemment pas que des joueuses françaises cette semaine sur les courts du Visaform, et le plateau est de grande qualité. Âgée de 28 ans, Milou van Der Heijden a franchi un palier récemment au point d'intégrer le top 30 mondial, grâce notamment aux précieux conseils de l'ancienne n°2 mondiale Natalie Grinham. Tête de série n°1, la Néerlandaise aime la France : son palmarès comporte l'open de France junior et l'international du Val de Marne. Autre joueuse arrivée tardivement à maturité, l'Anglaise Rachael Chadwick court toujours après son premier titre mais a récemment décroché une victoire référence face à Fiona Moverley (25ème). Mais il y aura aussi un vent de jeunesse en Haute-Savoie, 9 des 24 engagées ayant 20 ans et moins ! Celles à surveiller de près seront les Anglaises Jasmine Hutton et Grace Gear, l'explosive Écossaise Georgia Adderley (troisième du championnat d'Europe junior), et les inévitables Égyptiennes : Farida Mohamed, qui à 17 ans a déjà deux titres à son palmarès, et surtout Jana Shiha, demi-finaliste du championnat du monde junior, finaliste du British Junior Open, et qui avait donné du fil à retordre à Mélissa Alves à l'international du Val de Marne en décembre dernier. Statistique intéressante : aucune des 24 engagées n'a déjà remporté de tournoi de cette catégorie ! Quoiqu'il arrive, une joueuse soulèvera donc le trophée le plus prestigieux de sa carrière dimanche aux alentours de 16 heures ...
Si Milou Van der Heijden est tête de série n°1, les deux jeunes Égyptiennes - Farida Mohamed et Jana Shiha - seront à surveiller de près (Crédits photo : Nederlands Dames Squash Team, British Junior Open)
Le tableau de l'Annecy Rose Open 2019 est disponible sur le site du PSA World Tour
FOCUS SUR ... MILNAY LOUW
Elle n'est pas française mais elle aussi aura les faveurs du public : Milnay Louw évolue depuis cette saison pour l'équipe d'Annecy, et a été adoptée par les membre du club après un long séjour en Haute-Savoie fin 2018. « J'adore le club, les gens ont été tellement accueillants, » témoigne la Sud-Africaine. « J'ai encore un peu de mal avec la langue, mais je fais des progrès (rires). J'ai également eu la chance de bénéficier des séances individuelles de Sofiane Batikhy (NDLR : l'un des entraîneurs sportifs du Visaform), et depuis je continue à suivre son programme. Enfin, j'ai pu découvrir la ville d'Annecy, qui est magnifique. » À 30 ans, Louw a connu quelques beaux moments dans sa carrière. Par exemple, deux titres de championne nationale (en 2016 et 2017), mais aussi cinq participations au championnat du monde par équipe avec l'Afrique du Sud. « Représenter mon pays est toujours un honneur, » souligne-t-elle. En attendant la prochaine édition, en 2020 en Malaisie, elle s'est fixé des objectifs individuels à court terme : « Disputer suffisamment de tournois pour pouvoir égaler mon meilleur classement (NDLR : 60è en 2014, elle est actuellement 75è) puis intégrer le top 50, avant la fin de l'année 2019. » Évoluant sur le circuit pro depuis 2012, Louw y est néanmoins assez peu présente hors de son pays. « Principalement pour des raisons financières, » précise-t-elle. Elle a tout de même participé à 11 finales, sans titre à la clé pour l'instant. « Je ne me focalise pas du tout là dessus. Remporter un tournoi PSA n'est pas une obsession, d'autant que j'ai déjà gagné un satellite. Je préfère me concentrer sur le classement, c'est une approche plus positive. Le reste viendra naturellement. »
Joueuse d'Annecy depuis cette saison, la Sud-Africaine Milnay Louw a été rapidement adoptée par les membre du club (Crédit photo : Mikphotos.fr)
UN PEU DE SCIENCE-FICTION ...
Pour ceux d'entre vous qui ne sont pas de fins connaisseurs du circuit féminin, voici un petit guide des affrontements potentiels pour les premiers jours de compétition au RM Club Visaform. Comme d'habitude, nous précisons que ce ne sont que de simples projections et qu'il appartient aux joueuses de nous faire mentir.
1/16è de finale, mercredi
Les regards seront braqués sur les Françaises lors de cette première journée, notamment le duel entre Chloé Mesic et Maud Duplomb. Si Cyrielle Peltier a un match à sa portée face à la Tchèque Eva Fertekova, les jeunes Fanny Segers et Yuna Loaëc seront en quête d'exploit face l'Anglaise Grace Gear et la Pakistanaise Faiza Zafar.
Le duel franco-français entre Chloé Mesic et Maud Duplomb est l'un des matches attendus du premier tour (Crédit photo : Jean-Luc Paquemar)
1/8è de finale, jeudi
Comme évoqué plus haut, Cyrielle Peltier a très envie de se mesurer à la tête de série n°1, Milou Van der Hejden. Le match entre les juniors Georgia Adderley et Farida Mohamed vaudrait le coup d'œil, tout comme le derby Anglais entre Grace Gear et Rachael Chadwick. L'affrontement entre Jasmine Hutton et Énora Villard serait un remake de l'open d'Édimbourg, où la Française s'en était sortie de justesse.
Il y a quelques semaines en Écosse, Énora Villard s'était imposée à l'arrachée face à Jasmine Hutton (Crédit photo : #ESC2019)
Et la suite …
Si les têtes de série tiennent leur rang, il y aurait 3 Françaises en quart de finale. Difficile de ne pas se projeter sur une éventuelle demi-finale entre Coline Aumard et Mélissa Alves, possible remake de la demi-finale du dernier championnat de France. La Guyanaise s'était imposée 12-10 au cinquième jeu, après avoir sauvé deux balles de match...
La demi-finale du dernier championnat de France entre Mélissa Alves et Coline Aumard avait été un match à rebondissements (Crédits photo : Jean-Luc Paquemar)
Rendez-vous sur notre site à partir de mercredi après-midi pour vivre l'Annecy Rose Open 2019, et les huit françaises en lice ! Vous pouvez également regarder les matches en streaming sur la page Facebook du tournoi.
Facebook Annecy Rose Open 2019
Pour en savoir plus
Facebook Seynod Annecy Squash
Site Web RM Club Visaform